Article de Catherine Bouchard. Le Peuple Lévis.
Photothèque LévisUrbain.ca.
Photo de Carol Proulx.
Dans le contexte de développement du pôle commercial situé à la tête des ponts dans le secteur de Saint-Romuald, les sentiers de ski de fond Les Grandes Prairies pourraient bien être relocalisé. Déjà, le développement prévu pour ce réaménagement est en voie de concrétisation, « il y a un potentiel fou », s’exprimait la mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, au sujet de l’endroit.
D’entrée de jeu, Mme Roy-Marinelli, a décrit l’emplacement ou prendrait lieu le réaménagement du centre de ski de fond. « Dans le développement du parc de la Rivière Etchemins, totalement au centre de la nouvelle ville de Lévis, et c’est un parc où il y a déjà des études de faites et c’est très grand, cela couvre une partie des quartiers de Saint-Jean-Chrysostome et Saint-Romuald. On a pris l’engagement à la population de rendre ce parc quatre-saisons, a partir du moment où les choses se concrétiseront, nous serons en moyen d’offrir un nouvel emplacement ». Toutefois, il était impossible de dire quand se ferait le réaménagement, « à moyen terme », pouvait affirmer Mme Roy Marinelli.
Des opposants
Ce dossier n’est pas nouveau et a des opposants. Le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) en fait partie et a réaffirmé son opposition à l’affectation actuelle du schéma d’aménagement et de développement de la Ville de Lévis (SAD) pour le territoire renfermant les sentiers de ski de fond Grandes Prairies de Saint-Romuald, lors de la séance du conseil du 16 août dernier.Selon Estelle Portelance, présidente du GIRAM, le centre accueille entre 15 000 et 25 000 skieurs annuellement et est accessible à tous, par ses faibles dénivellations, contrairement au centre de Saint-Jean-Chrysostome.
La mairesse connaissait déjà la position de l’organisme. « On lui a déjà répondu à tout cela à Mme Portelance ». La réalité du centre de ski du secteur de Saint-Romuald, c’est qu’il vit sur du temps emprunté, expliquait-elle. Passant sur des terrains privés, il est impossible de prévoir le jour où les propriétaires cesseront d’accepter de voir des skieurs passer sur leur terrain, comme cela s’est déjà produit avec des agriculteurs dans le quartier Saint-Nicolas.
Pour ce qui est d’acquérir des terrains dans le but d’en faire des parcs, la mairesse s’explique aussi. « La Ville n’a pas la volonté d’acquérir des terrains à vocation de parc, on en amplement, maintenant ce qu’il faut faire c’est les développer pour les rendre accessible ».
De son côté, le GIRAM est d’avis que la ville de Lévis pourrait protéger un territoire sans nécessairement l’acquérir, ce que la Ville ne peut pas faire avec les terrains privés qui accueillent les sentiers du centre de ski des Grandes Prairies, puisqu’elle en est pas propriétaire.
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