Source: Le peuple Lévis
La Société de transport de Lévis (STLévis) a fait récemment l’acquisition de huit autobus usagés au Réseau de Transport de la Capitale et à la Société de transport de l’Outaouais.
C’est ce qu’on peut apprendre en consultant l’ordre du jour de la dernière séance du conseil d’administration de la STLévis. Ainsi, l’organisme a acheté cinq autobus à plancher bas datant de 1996 du Réseau de transport de la Capitale et a également acheté trois autobus datant de 1995 de la Société de transport de l’Outaouais.
Toutefois, assure le directeur général de la STLévis, Jean-François Carrier, ces autobus ne se retrouveront pas sur la route de façon quotidienne. Ils seront utilisés comme autobus de réserve advenant des bris dans la flotte régulière.
«Nous avons une règle à la société. Nous devons avoir une couverture de 12,5% supérieure à ce qui part le matin pour être sur que si jamais il y a un bris je peux ramener le bus au bureau et en envoyer un autre sur la route», explique-t-il, soulignant que 68 autobus prennent la route chaque matin. Il en reste 11 au garage, en attente.
L’arrivée du parcours 15 le 9 décembre, qui relira le secteur Pintendre au Vieux Lévis et le prolongement de certaines ligne augmentera le nombre d’autobus sur la route le matin à 73. «Si je reviens avec la règle du 12,5%, j’ai besoin de plus de bus de réserve.»
La STLévis recevra six nouveaux autobus articulés en mai prochain, mais en attendant, elle doit combler ses besoins avec des autobus usagés de bonne qualité. «On fait le tour des sociétés de transports et on leur demande de nous réserver les meilleurs véhicules qu’ils ont à vendre», précise-t-il, ajoutant qu’il s’agit d’une solution peu coûteuse. Chaque autobus du RTC valait 10 000$ alors que ceux de la STO valait 3000$ chacun. Une bonne économie comparativement à un autobus neuf qui coûte 500 000$
Jean-François Carrier ajoute que les rapports d’inspection fournis avec les autobus du RTC montrent qu’ils sont encore en très bon état et pourront servir plus d’une année. «On veut vraiment se donner une marge de sécurité. Il y en a probablement trois ou quatre véhicules qui ne sortiront jamais, mais si j’en ai besoin, ils seront dans le garage. Ce n’est pas cher payé pour s’assurer de la disponibilité de ces véhicules. Après on les revend, au final ça ne coût pas grand-chose», conclut-il.