Article de Mélanie Labrecque. Le Peuple Lévis.
Ultramar ne se sent pas menacé par le recours judiciaire pris par trois propriétaires qui contestent le tracé du pipeline de 245 km qui relira Lévis à Montréal-Est.
L’entreprise a trouvé un terrain d’entente avec près de 87% des propriétaires concernés. « Il y a toujours des gens qui sont contre le projet ou contre le tracé. Dans ce cas-ci, ils s’opposent au tracé. Nous, tout ce que nous voulons, c’est un droit de passage, c’est pourquoi nous avons recours à la Loi sur l’expropriation », a précisé Louis Forget, Vice-président aux Affaires publiques et gouvernementales chez Ultramar.
L’entreprise a obtenu les autorisations du Bureau d’audience publique sur l’environnement, de la Commission de protection du territoire agricole et de tous les ministères impliqués et ne se sent pas menacée par le recours entrepris.
Une loi unique
La loi adoptée par le gouvernement et qui donne à Ultramar un droit d’expropriation est unique au Québec. « Ailleurs, dans les autres provinces, des lois sont prévues et encadrent la construction des oléoducs. Il n’y a pas une entreprise qui entreprendrait de tels projets sans avoir un droit d’expropriation », soutient M. Forget. De plus, c’est le seul projet au Québec qui n’est pas régi soit par l’Office national de l’énergie ou la Régie de l’énergie, qui offrent de pareils droits.Les craintes des opposants, indiquant qu’ils ne pourront pas reprendre leurs activités de la même manière qu’avant l’implantation du pipeline, sont non fondées selon Louis Forget. « Il y a plus de 2000 km de pipeline qui passent au Québec. Tous les agriculteurs peuvent poursuivre leurs activités ».
Des garanties Ultramar a aussi offert aux propriétaires, plusieurs garanties. Les installations seront refaites telles quelles, selon les indications des propriétaires. Au cours des sept années suivant l’installation, Ultramar compensera à ses frais les pertes subies par les agriculteurs. « Nous avons l’obligation de nous assurer que tout fonctionne », a-t-il conclu.
C’est drôle quand une cie veut a tous pris un droit un une exploitation d’un terrain ! il leur est facile de trouver des leviers et rasions pour exproprié les résident d’un endroit. Juste a voir aussi l’exemple de la ville de Malartic dans l’Abitibi-Témicamingue,
Oups je voulais dire raisons et non rasions