Source: Le Peuple
Dénonçant la coupe et l’élagage de 965 arbres à la grève Gilmour du secteur Lauzon, pour faire place à un projet de développement résidentiel en bordure fluvial, Gaston Cadrin du GIRAM jette un pavé dans la mare du ministère du Développement durable, de l’environnement et des parcs.
Dans une intervention devant les élus municipaux, il y a près de deux semaines, le président du Groupe d’intervention en recherches appliquées dans le milieu (GIRAM) cible directement ledit ministère dans ses efforts pour la protection de la végétation des milieux humides et des plaines inondables. Selon lui, le cas de la grève Gilmour donne la réponse.
Le géographe écologiste s’étonne que le DDEP entérine de telles activités pour des raisons autres que la sécurité. « Comment justifier la coupe ou l’élagage de plus de 965 arbres et de centaines d’arbustes dans un milieu protégé? », Il répond lui-même en disant constater que le poids des années ou l’ambiance pro-développement à tout prix, qui règne à l’intérieur du gouvernement ont «ramolli» passablement ceux qu’on considérait comme les professionnels purs et durs de la conservation. Il attribue à la Ville de Lévis d’avoir commis les premières erreurs en modifiant son règlement d’urbanisme pour permettre la construction de résidences du projet Domaine de la grève Gilmour.
Fait en conformité
Précisant avoir obtenus les deux permis l’autorisant à effectuer la coupe et l’élagage d’arbres, le promoteur Louis Cliche fait valoir que cela a été fait en conformité avec les exigences du ministère du Développement durable et de l’Environnement du Québec. Au préalable, a expliqué M. Cliche, un ingénieur forestier avait établi une « prescription sylvicole » qui identifiait les arbres morts, malades et dangereux dans une mesure impliquant aussi la sécurité. Il y avait notamment des ormes affectés par la Maladie hollandaise de l’orme, a démontré le promoteur. « Les autres arbres seront conservés, c’est certain », a précisé M. Cliche.
Dans le cas précis de zones humides, comme c’est le cas à cet endroit, c’est uniquement au ministère du Développement durable et de l’Environnement (MDDE) à émettre des permis. Le MDDE a constaté que le travail qui a été effectué avait été «bien fait», de conclure le promoteur.
Vraiment pus capable ! Comment se fait-il qu’on accorde encore de l’importance aux annonces de ce groupuscule de chignards ? Voici quelques faits: Le tout est parfaitement légal Il y a quelques années à peine, une résidence (les Cameron) se trouvait à cet endroit. On y trouvait aussi un paturage de chevaux. Il ne s’agit donc pas d’une forêt « historique ». Il s’agissait plutôt de terres en friches. Les citoyens de la rue saint-Joseph bénissent le promoteur pour l’éclaircissement de la vue, bien plus chère à leur yeux que la protection d’aulnes sans valeur. Des habitations neuves dans ce secteur défavorisés ne peut qu’être bénéfique. Finalement, tout le monde semble heureux sauf GIRAM la baboune. Prédiction 2007: dans quelques mois un communiqué décriera les nouveaux condos sur le haut de la même falaise. C’est beau la liberté d’expression mais il y a des choses qui ne méritent pas publication. Au fait monsieur Cadrin, si c’est si laid et si ca va mal chez-nous, ca vous tente pas d’aller faire profiter une autre communauté de vos multiples pseudo spécialités ?
Hum ! que d’intolérance et de jugements !
Entièrement d’accord avec vous mon cher Pascal