Source : Journal de Lévis
Des discussions sont en cours pour un projet de multi-locatifs
Au moins une vingtaine d’entreprises se sont montrées intéressées par l’Innoparc de Lévis. L’affiliation avec le Parc technologique de Québec avantage l’Innoparc de Lévis qui bénéficie ainsi de l’expertise de son grand frère qui compte maintenant 20 ans d’activité.
« Lévis pour moi, c’est un as de plus dans mon jeu de carte, un atout. Vendre Lévis a toujours été facile », soutient Carole Voyzelle, présidente directrice-générale du Parc technologique de Québec qui ajoute que pour elle, Lévis fait partie de la belle grande région de Québec et que la collaboration entre les deux parcs technologiques est à l’avantage de tous. « L’Innoparc de Lévis ne part pas de zéro du fait de ce partenariat. Ça prenait beaucoup de vision de la part de Danielle Roy Marinelli de décider de nous faire confiance », ajoute Mme Voyzelle dont l’équipe fournira service-conseil et accompagnement aux entreprises qui viendront s’établir dans l’Innoparc. « Je suis contente que la mairesse de Lévis ait reconnu ce que nous sommes et embarquent dans un train déjà en marche ».
Le Parc technologique de Québec compte encore un peu d’espace pour de petites entreprises et bien que les deux parcs se concentrent dans des secteurs d’activités différents, rien n’empêche que des entreprises cadrant dans les secteurs de celui de Québec ne s’établissent à Lévis. « C’est bien certain que si quelqu’un de Québec veut s’établir à Lévis, je ne dirai pas non! Nous ne sommes pas en compétiton mais plutôt dans une belle complémentarité », poursuit celle qui dirige le parc de Québec depuis maintenant 10 ans.
Selon Mme Voyzelle, le travail est déjà bien commencé. « On en parle énormément et les gens ont hâte de voir quels services seront offerts. Nous travaillons sur la politique d’admissibilité des entreprises et il faut que la Ville de Lévis prépare l’accueil des entreprises », explique-t-elle. Elle rajoute que ce qui est important dans l’admissibilité des entreprises, c’est d’intégrer des centres de recherche et des entreprises avec un fort pourcentage de leurs activités consacrés à la recherche et au développement afin de conserver la qualification IASP (International Association of Science Parks). Une étroite collaboration s’établira avec la Société de développement économique de Lévis (CLD) et des normes de construction de bâtiments verts seront établies. « C’est une primeur au Québec. Nous lancerons prochainement un guide sur le bâtiment vert avec les normes LEED. Ce guide sera donné aux gens qui vont se bâtir dans l’Innoparc », conclut-elle.
Article de Nathalie Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.