Terrains contaminés au pétrole à Lévis : Saga réglée à l’amiable

Par | 19 mars 2008 |

Source : Le Soleil

épilogue d’une saga de 15 ans, la Ville de Lévis et des propriétaires de terrains contaminés de l’ancien site de la Compagnie pétrolière impériale (Esso) viennent de s’entendre à l’amiable.

« Le litige a été réglé à la satisfaction des parties », a laconiquement observé le directeur des communications de Lévis, Christian Brière.

Les élus lévisiens ont donné leur aval à l’entente hors cour, plus tôt cette semaine. Son contenu n’a pas été révélé.

Le litige avait éclaté au milieu des années 90 quand les propriétaires ont excavé leur terrain pour s’y construire. Du pétrole en était surgi comme du sol texan, de quoi interdire toute construction et dévaluer des terrains avec vue directe sur le fleuve à la valeur nominale de 100 $.

Chassé-croisé
Pour la ville et ces propriétaires de terrains du littoral, c’est la fin d’un chassé-croisé juridique rocambolesque, dans lequel se sont surtout affrontés de gros joueurs comme la pétrolière Esso et le ministère de l’Environnement. Un chassé-croisé qui est allé jusqu’en Cour suprême, sur fond d’un site pétrolier exploité pendant 50 ans et devenu zone résidentielle par changement de zonage, de travaux de décontamination ratés bien qu’avalisés par le ministère, puis d’une ordonnance et d’une nouvelle décontamination, etc. Jusqu’à la piste multifonctionnelle du Parcours des anses dont un tronçon n’a pas été complété à temps parce que jouxtant l’endroit litigieux.

Le coût exact de la décontamination ultimement réalisée par la pétrolière n’a jamais été révélé, mais il a été question d’une facture de l’ordre de 1,5 à 2,5 millions $.


Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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