Source: Journal Le Peuple
Un groupe de concierges d’hôtels en provenance de Québec et de Montréal a effectué un cours séjour dans le Vieux-Lévis, lundi dernier. Ils étaient les invités de Louise Roy, qui a longtemps exercé cette profession et qui est aujourd’hui propriétaire de l’Auberge artistique la Visitation de Lévis.
Le métier de concierges d’hôtels est très particulier. Les hommes et les femmes qui l’exercent doivent pouvoir répondre aux demandes des clients fortunés, même aux plus extravagantes. Les concierges les plus expérimentés affichent sur leur uniforme deux clés d’or indiquant qu’ils sont membres de l’Union internationale des concierges d’hôtels qui compte quelque 3 500 membres dans une quarantaine de pays.
Pour exercer cette profession, il faut être très débrouillard. Ils oeuvrent généralement dans les hôtels quatre étoiles, un établissement peut en compter jusqu’à une dizaine. Ils sont ni plus ni moins que les ambassadeurs de leur hôtel. Les concierges ont des contacts fréquents avec leurs collègues des hôtels voisins ou ailleurs dans le monde.
Lorsqu’il est question de répondre à une demande d’un client tous les contacts dont dispose un concierge ainsi que ceux de ses collègues peuvent être très utiles. Il s’établit une relation de confiance avec les clients. Les demandes peuvent parfois être très frivoles, mais aussi étonnantes. En Europe, un client voulait avoir un tigre pour faire une démonstration pour une réunion d’affaires. Le concierge de son hôtel y est parvenu avec un dompteur en prime.
Le court séjour à Lévis de ce groupe de concierges aura sans doute un effet positif sur plan touristique, car ceux-ci pourront recommander à leurs clients d’y effectuer un séjour le cas échéant.
Article et photo de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.