Source : Le Soleil
Le chômage, à Lévis, connaît pas. Le taux s’en établissait effectivement à 3,7 %, selon les données du recensement 2006 de Statistique Canada relatives au marché du travail.
Il s’agit d’un taux record, nettement démarqué des 7 % de l’ensemble du Québec et des 4,6 % de la région métropolitaine de recensement (RMR).
«Lévis affiche une performance exceptionnelle au chapitre de l’emploi, en se classant très avantageusement à l’échelle métropolitaine en ce qui concerne les indicateurs du marché du travail. Ce qui rend bien compte du dynamisme et de la vitalité économique qui la caractérisent depuis quelques années», a constaté le directeur du développement à la Ville de Lévis, Philippe Meurant, hier.
En 2001, le taux de chômage lévisien se situait à 5,6 %. Mais d’autres indicateurs confirment la situation actuelle de plein emploi pratique à Lévis. Le taux d’activité de la main-d’œuvre, rapport entre la population active et le niveau d’emploi, se chiffrait dans le même temps à 72,2 %, en regard de 64,9 % à l’échelle québécoise et 67,4 % à celle de la RMR.
«Lévis se classe bon premier parmi les 10 plus grandes villes du Québec», a résumé la mairesse Danielle Roy-Marinelli.
Des chiffres plus récents, ceux des permis de construire notamment, confirment le développement rapide de Lévis. En 2007, la valeur des permis a atteint globalement un niveau sans précédent de 310,1 millions $, la performance étant soutenue à la fois par les secteurs résidentiels, industriels et institutionnels. Le secteur commercial a aussi fait des gains.
Le Centre de congrès et d’exposition, qui sera inauguré au printemps, est un des grands vecteurs de ce développement. Il est notamment porteur de nouvelles chambres d’hôtel et de nouveaux espaces à bureau.
Mais la vitesse grand V du développement lévisien suscite aussi des critiques et des inquiétudes dans la population, quand il prend la forme d’un projet de séchoir à grain dans le quartier Saint-étienne ou celui de l’immeuble Kevlar dans le Vieux-Lévis, par exemple. Les projets de Rabaska et d’Ultramar demeurent aussi des cibles de questionnement.