Source : Journal de Lévis
Des citoyens fréquentant la Grève Gilmour ont eu la surprise de voir que l’accès au terrain était fermé par des pierres décoratives. « C’est une étape vers un beau parc, a laissé savoir Jean-Claude Bouchard, conseiller municipal dans Lauzon. On n’enlève pas l’accès au fleuve. »
Ces pierres ont été installées afin de pallier au problème de bruits et de va-et-vient causé par les voitures qui s’y rendaient la nuit. Cette situation avait été signalée par le biais d’une pétition que les citoyens avaient fait parvenir à leur conseiller. M. Bouchard avait également reçu une pétition de 300 noms dans laquelle était demandé qu’un parc soit aménagé à cet endroit. « Avant d’aménager un parc, Rabaska doit faire sa job », rappelle M. Bouchard.
Dans les mesures compensatoires prévues dans le cadre du projet Rabaska, ces derniers doivent décontaminer et renaturaliser le terrain de la grève Gilmour qui était, jadis, un dépôt à neige de la municipalité de Lauzon. Par la suite, un bail pourra être signé avec le Port de Québec, qui est propriétaire du terrain pour finalement, procéder à l’aménagement du parc qui comprendra entre autres des places de stationnement et une descente pour les bateaux.
En attendant, les gens peuvent encore accéder au site en se stationnant le long des pierres qui ont été installées. Pour les pêcheurs, des clés ont été faites pour leur permettre d’ouvrir la barrière donnant accès à la descente de bateaux. « L’objectif est d’en faire un des beaux parcs de la ville », a conclu M. Bouchard.