Haute vitesse près des résidences

Par | 18 juillet 2009 |

Source : Journal de Lévis

Photo : Journal de Lévis.

Avec plus de 200 heures de surveillance policière effectuées depuis le 2 juillet dernier, dans le cadre de l’opération « Il y a des limites », le Service de police de Lévis (SPVL) rapporte déjà plus d’une centaine de constats d’infraction remis à des automobilistes.

Sur la rue Charles-Rodrigue, dans le secteur Desjardins, il n’aura fallu que très peu de temps à François St-Hilaire, policier au SPVL, avant de remettre un premier constat d’infraction pour vitesse excessive. à l’entrée de ce quartier résidentiel en plein développement, la vitesse maximale est de 50 km/h. Le premier automobiliste, pincé au radar à une vitesse de 72 km/h, s’est vu remettre une amende s’élevant à 110$, en plus de lui coûter 2 points d’inaptitude.

Selon un premier bilan provisoire, le SPVL a distribué, du 2 au 15 juillet, 124 billets pour vitesse excessive, 56 pour des arrêts non effectués correctement, 7 liés aux feux de circulation et 5 pour d’autres types d’infractions, comme le cellulaire au volant ou le port de la ceinture. Le constat est évident : la vitesse excessive est omniprésente.

Difficile, pour l’instant, de pouvoir émettre un portrait type juste et fiable de la clientèle d’automobilistes interceptée. Toutefois, selon plusieurs membres du Service de police de Lévis, les femmes auraient, plus souvent qu’autrement, le pied plus pesant que les hommes. De plus, les jeunes conducteurs seraient ceux qui afficheraient les vitesses les plus élevées.

Opération sans limite
En utilisant une approche répressive, la SPVL espère ainsi modifier les mauvaises habitudes des automobilistes. Ces derniers devront d’ailleurs continuer à surveiller leur vitesse de croisière un peu partout à Lévis, puisque aucune date limite n’a été fixée par le service de police concernant l’opération Il y a des limites.

D’ailleurs, selon Alain Gelly, porte-parole au SPVL, dès la rentrée scolaire, le programme devrait s’adapter pour ressembler à quelque chose comme : « Attention, à l’école, il y a aussi des limites ». L’an dernier, le SPVL avait plutôt misé sur une vaste campagne de sensibilisation aux abords des écoles. Reste à voir quels seront les impacts de cette approche différente.


Article et photo de Marc-André Gagnon. Reproduit avec autorisation.

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