Source : Journal de Lévis
Dans son mot de bienvenue adressé aux citoyens venus assister à la séance d’information du 7 juillet dernier, à Saint-Nicolas, la mairesse Danielle Roy Marinelli a rappelé que la route 116, ou route du Pont, en étant le prolongement de la route 132, se veut la seule rue à traverser la ville de Lévis d’est en ouest. Pour la mairesse, cela justifie que la Ville de Lévis ait à y travailler activement.
Le règlement de la problématique de circulation sur la 116 n’appartient cependant pas qu’à l’administration municipale. Ce qui était vivement perceptible, lors de la séance d’information, c’est que beaucoup repose sur les épaules du ministère des Transports (MTQ). Surtout, le processus juridique lié à l’acquisition de terrains et l’intervention des instances environnementales semblent prolonger de beaucoup les démarches dans le temps. Guy Julien, du MTQ, a présenté aux citoyens les interventions en cours et celles projetées, c’est-à-dire, essentiellement, celles rapportées dans l’édition du 8 juillet dernier du Journal de Lévis (retrouvez les détails sur journaldelevis.com).
La Ville de Lévis a également fait part des travaux en cours en lien avec l’aménagement d’une piste multifonctionnelle entre la rue Plante et la route Marie-Victorin. Il s’agit d’un investissement global de 867 000$, financé à 25% par le gouvernement du Québec.
L’objectif derrière le plan particulier d’urbanisme de la Ville de Lévis pour la 116, lequel s’amorcera dès cet automne, est de faire de cette route un boulevard urbain et non une route de transit, comme c’est le cas en ce moment. On veut en faire « une rue d’ambiance », en procédant, notamment, à la plantation d’arbres, comme l’a expliqué Julie Tremblay de la direction de l’urbanisme.
Marc Picard voudrait aller plus vite
Ayant assisté à la soirée d’information, le député des Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, a salué l’initiative de la Ville de Lévis visant à informer les gens, mais remarque que le processus du ministère des Transports est très lourd. « On devrait trouver un moyen d’alléger le tout lorsque c’est pour le bien public », a indiqué M. Picard. « Il est à revoir [le processus gouvernemental] pour les projets collectifs, pour les projets pilotés par le gouvernement et les municipalités ».
Interrogée à la suite de la séance d’informations, la mairesse Roy Marinelli a déclaré : « les citoyens aimeraient ça que ça aille plus vite et nous aussi » et s’est montrée satisfaite des échéanciers qui avaient été présentés aux citoyens. « Que ce soit long, c’est une chose, mais que l’on voit la lumière au bout du tunnel, ça c’est intéressant », a-t-elle conclu.