Source : Journal de Lévis
En réponse à la question d’un citoyen sur ce dossier, la mairesse Roy Marinelli a rappelé que le député fédéral Jacques Gourde en avait déjà fait un engagement électoral. Sans douter du bon vouloir du député Gourde, la mairesse Roy Marinelli a tout de même déclaré : « La réalité, c’est que le fédéral n’a pas la volonté de réaliser ça [le viaduc] ».
L’embûche principale semble être que ce lien implique de traverser la voie ferrée du Canadien National. Des trois possibilités que sont un passage à niveau, un tunnel ou un viaduc, c’est la dernière option qui serait vue comme la plus intéressante.
25 ans d’attente
En 1987, ce lien routier avait été identifié au schéma d’aménagement du secteur ainsi qu’aux plans d’urbanisme. En 1999, une étude de faisabilité réalisée par Génivar concluait à la nécessité de réaliser le lien routier qui, dix ans après cette analyse, n’est toujours pas.
à l’automne 2006, les trois paliers de gouvernements s’étaient mobilisés et avaient laissé entendre que la volonté était là afin qu’ils y travaillent ensemble. En plus de permettre un accès direct à l’autoroute Jean-Lesage par l’échangeur 311, on voyait le lien Industriel – de l’Aréna comme une solution au problème de circulation des véhicules lourds en provenance du quartier Saint-Nicolas.
Lueur d’espoir
La mairesse de Lévis a indiqué qu’une dernière possibilité serait analysée dans le dossier du lien Industriel – de l’Aréna : des promoteurs intéressés à développer le secteur pourraient contribuer à la construction du fameux viaduc et ce à court terme.
Gourde renvoie la balle
Invité à répliquer, le député Jacques Gourde croit toujours au viaduc et a indiqué qu’il était toujours en attente d’un dépôt de projet en bonne et due forme par la Ville de Lévis. « Moi je ne peux pas faire le viaduc s’il n’y a pas la volonté de la ville », a-t-il déclaré. « C’est le temps, on a de l’argent pour ça », constate-t-il, en se disant prêt à en faire une priorité.