Source: Le Peuple Lévis
L’incertitude continue de planer sur le projet Rabaska. Le consortium russe Gazprom annonce qu’il ne sera pas partenaire, seulement fournisseur de gaz naturel à la rigueur. Chez Rabaska, on persiste à affirmer que le projet tient toujours la route. Les opposants se réjouissent tout de même.
Le collectif Stop au méthanier qui regroupe les principaux groupes environnementaux du Québec ainsi que des centaines de citoyens dit accueillir avec une grande joie la nouvelle de ce qu’il croit être l’abandon du projet Rabaska par Gazprom.
« Toutes les raisons sont bonnes de se réjouir », affirme Jacques Levasseur, porte-parole du collectif, les personnes soucieuses de la protection de l’avenir de notre planète, du désir d’autonomie énergétique pour le Québec doivent applaudir cette bonne nouvelle.
Selon M. Levasseur, il était écrit dans le ciel que Gazprom se retirerait. Ce dernier soutient toujours que la raison d’être du projet de terminal méthanier était de fournir du gaz naturel prêt à l’emploi au marché américain. On sait par contre que les partenaires du projet continuent pour leur part à affirmer que le marché visé est encore et toujours celui du Québec et de l’Ontario.
états-Unis autosuffisants
M. Levasseur estime que les états-Unis produisent de plus en plus de gaz et de ce fait réduisent en proportion leurs importations de ce combustible, sans parler de la nouvelle politique d’indépendance énergétique du président Obama. «Leurs terminaux déjà en activité suffisent amplement et les nouveaux projets sont mis sur la glace ou carrément abandonnés», dit-il.
Le porte-parole du collectif considère que Gaz Métro fait fi de la réalité en persistant à maintenir son éléphant blanc sur respirateur artificiel. « Pour combien de temps encore? Le temps d’habituer ses actionnaires à l’idée d’une perte de quelques dizaines de millions de dollars et de l’abandon de profits mirobolants ? », s’interroge-t-il