Article de éric Moreault. Le Soleil.
Les concepteurs du futur parc technologique de Lévis rêvent d’un projet révolutionnaire avec un impact positif sur l’environnement, a appris Le Soleil. L’Innoparc serait carbone neutre, c’est-à-dire sans émission de gaz à effet de serre, une première québécoise, peut-être même canadienne, pour un projet commercial. L’Université du Québec (UQ) en profiterait pour lancer sa Chaire de recherche industrielle en efficacité énergétique .
« J’aimerais que, dans 20 ans, on nous perçoive comme des visionnaires. L’Innoparc serait un très bon projet pour démarrer », explique Daniel Rousse, directeur du développement et des projets spéciaux à l’UQ, en entrevue au Soleil.
Ce parc, fruit d’une entente entre Lévis et le Parc technologique du Québec métropolitain, doit voir le jour au printemps, à la croisée de l’autoroute 20 et de la route du Président-Kennedy. D’une superficie de 500 000 m2, il accueillera des entreprises de haute technologie. La Ville souhaite un projet qui se démarque en matière de développement durable.
Vision commune
Ses concepteurs, la firme Hudon Julien et Associés, veulent pousser l’idée encore plus loin. La principale difficulté est de réunir tous les gens impliqués autour d’une vision commune.Pousser un projet aussi novateur n’est pas toujours évident, reconnaît l’architecte Normand Hudon. « Il y a un risque associé à la nouveauté, souligne-t-il. Mais je commence à avoir une bonne idée de ce qu’il faut faire. » Si l’idée se concrétisait, elle pourrait être financée par plusieurs organismes visant la promotion de projets de démonstration en développement durable, ce qui permettrait d’en contrôler le risque financier.
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