Pleins feux sur Lévis (II) – Desjardins augmentera sa présence à Lévis

Par | 30 mai 2009 |

Article de Louis Tanguay. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication sur ce blogue.

« Notre siège social, c’est Lévis, et c’est très important que tous les membres de notre nouvelle équipe de direction y aient un bureau » en plus de celui de Montréal, affirme sans ambages la présidente du Mouvement Desjardins, Monique Leroux. « C’est clair dans notre tête et dans nos actes », insiste-t-elle en entrevue. Le renforcement de cette présence devrait d’ailleurs être favorisé par la réorganisation des expertises annoncée au milieu du mois.

Elle ne veut pas juger le passé, mais elle veut que tous les chefs soient présents et visibles à Lévis « et qu’on aille faire des tours à la cafétéria, histoire d’être en lien avec les gens qui nous entourent ».

Cela sera plus facile, dit-elle, avec une structure plus simple et plus agile, quand l’équipe de direction aura été ramenée de 28 à 12 participants.

Desjardins, professe la patronne depuis un peu plus d’un an, c’est Lévis, Montréal et le territoire. Car elle accorde beaucoup d’importance aux villes centres et à l’autonomie des caisses elles-mêmes dans toutes les régions. « Il faut aussi se promener dans les caisses, comme Alphonse Desjardins le faisait, car tout ne peut pas se décider à Lévis ou dans une tour à Montréal. »

Si, particulièrement en assurance et en services financiers, une bonne part du développement des affaires de Desjardins est orientée vers l’extérieur du Québec, cela a un impact incontournable sur les sièges des deux filiales d’assurance à Lévis.

Pour Desjardins Assurances générales et pour Desjardins Sécurité financière, « nous avons devant nous un plan de développement que je qualifierais d’accéléré », soutient Mme Leroux.

Quand, autour du réaménagement de l’organigramme du mouvement, il été question d’économies d’échelle de 150 millions $ par année et de disparition de quelque 900 postes en trois ans, c’était sans tenir compte de la croissance naturelle de la clientèle, précise la présidente.

L’organisation connaît chaque année de 300 à 400 départs à la retraite et un roulement interne de 5 à 6 %. Les percées canadiennes amènent nécessairement un renforcement des équipes à Lévis.

Formation du personnel
Elle se montre par ailleurs assez satisfaite de l’efficacité des programmes mis en place avec les cégeps de la région, l’Université du Québec à Rimouski et l’Université Laval, pour la formation de personnel répondant aux besoins de Desjardins en ressources humaines.

Selon Mme Leroux, l’ouverture récente du Centre de congrès a ajouté des possibilités qui n’existaient pas de tenir des réunions à Lévis, et Desjardins est en train d’en devenir un utilisateur important.

L’offre s’est aussi améliorée du côté des hôteliers locaux qui sont aussi, dans bien des cas, des membres corporatifs de la coopérative que toutes les filiales sont incitées à encourager.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication sur ce blogue.

Catégorie(s) : Commerce - Économie

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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