Source : Journal de Lévis
La directrice générale de la Boîte à sciences, Manon Théberge, était en conférence lors d’un dîner organisé par la Chambre de commerce de Lévis le 17 février dernier. Elle a rappelé les impacts positifs de ce projet au niveau économique et culturel pour l’ensemble de la région.
« Je crois que ce projet peut faire une grande différence dans la communauté », a affirmé d’entrée de jeu Mme Théberge. Le centre des sciences voué à l’accueil des familles et des groupes scolaires vise à intéresser les jeunes aux sciences par l’expérimentation et par le fait même créer un sentiment de compétence. Selon Mme Théberge, en ce moment, il n’y a que trois jeunes sur dix qui finissent leur parcours en sciences et mathématiques au secondaire. Toutefois, de plus en plus d’emplois ont besoin de gens détenant des compétences dans le domaine scientifique.
Comme le milieu scolaire ne constitue que 1% de l’influence chez un jeune, la Boîte à science vient donner un petit coup de pouce. Du même coup, la Boîte à science permet de faire connaître les réalisations de nos entreprises dans le domaine des sciences, plutôt méconnus. Mme Théberge indique que les projets et les rêves de ces entreprises seront exposés, puisque nos jeunes participeront à cet avenir.
Ainsi, les travaux de la Boîte à science, nécessitant un investissement de 60 M$, devraient débuter à l’hiver 2010 et être fin prêt au printemps 2012. Le centre de sciences pourrait même être parmi la dizaine de bâtiments écologiques certifiés LEED platine au Canada. De plus, des projections de l’intérieur du bâtiment permettront aux automobilistes circulant sur l’autoroute 20 d’apercevoir la Boîte à science qui sera située au Parc des Chutes-de-la-Chaudière. « Nous souhaitons frapper l’imaginaire », explique la directrice du projet.
Les négociations sont présentement en cours avec de grandes entreprises afin d’aller chercher les 10M$ manquant à la réalisation du projet. Rappelons que le gouvernement du Québec investit dans la Boîte à science et qu’il s’agit d’une première pour ce genre de projet.
Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation.