Article de Marc St-Pierre. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
La Ville de Lévis suit de très près ce qui se passe au parc du Rigolet et y mettra notamment en place dès ce printemps des cheminées d’aération pour éviter que les biogaz ne s’infiltrent dans les résidences, a indiqué la mairesse de Lévis, Danielle Roy-Marinelli, hier.
« Les gens doivent avoir la certitude que leur Ville se préoccupe du dossier et pose les actions requises. La Ville ne lésine pas quand il s’agit de la sécurité de ses citoyens », a ajouté la mairesse, à l’occasion d’un entretien.Dans son numéro d’hier, Le Soleil a fait état de l’existence d’un ancien dépotoir enfoui sous les gazons du parc du Rigolet, dans le quartier Saint-Romuald, et des biogaz qui en émanent. Des biogaz qui en sont à s’infiltrer dans des résidences proches du chemin du Fleuve.
Selon la mairesse, ce sont six ou sept résidences qui sont concernées par les infiltrations de biogaz. Leurs propriétaires ont déjà été avisés de la problématique et des préoccupations de sécurité des services municipaux.
C’est dans ce même contexte que l’administration de Danielle Roy-Marinelli a mis fin à l’exploitation des jardins communautaires qui ont occupé un temps une partie de l’espace vert. Pour éviter que les exploitants de ceux-ci ne soient victimes d’une éventuelle contamination.
« La Ville entretient des échanges avec le ministère de l’Environnement en vue d’identifier des solutions », a assuré Mme Roy-Marinelli.
Dans cette perspective, une nouvelle étude, qui contiendra des recommandations en vue de régler le problème de façon définitive, sera entreprise, a déjà confirmé l’administration municipale.