Le projet Pipeline Saint-Laurent d’Ultramar au ralenti

Par | 26 janvier 2009 |

Article de Pierre Duquet. Le Journal Le Peuple.

En ces temps de situation économique difficile, plusieurs grandes entreprises décident de retarder ou même d’abandonner de grands projets d’expansion. En sera-t-il de même pour le projet Pipeline Saint-Laurent d’Ultramar? C’est ce que nous avons demandé à Louis Forget, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales chez Ultramar.

M. Forget précise d’entrée de jeu que la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a jusqu’ici approuvé le tracé prévu de l’oléoduc pour 28 des 32 municipalités qu’il va traverser. Parmi les quatre municipalités restantes, il y a Lévis qui a donné un avis de conformité dans son schéma d’aménagement et que la CPTAQ analyse en ce moment avant de procéder à des audiences publiques. Les trois autres sont situées en Montérégie.

« Si on peut régler avec les municipalités des Montérégie et être conforme à leurs schémas d’aménagement, explique M. Forget, le dossier va être acheminé à la CPTAQ qui devra déterminer s’il y aura des audiences. Par la suite, il faudra aller chercher un décret pour obtenir les autorisations gouvernementales ». Toutes ces étapes vont encore prendre un certain temps et le projet, déjà en retard, ne peut s’entamer avant qu’elles soient toutes franchies. Ce qui pourrait repousser la mise en chantier jusqu’en 2010.

Le projet pourrait être aussi abandonné si la société mère de la pétrolière, Valero, retire les 280 millions$ qu’elle a réservé de longues dates pour la construction de cet oléoduc. « Il y a la situation économique qui n’est pas facile et tout ce qu’on espère, déclare Louis Forget, c’est que notre actionnaire principale va avoir la patience d’attendre ».

Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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