Article de Marc St-Pierre. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
Quoi qu’il en soit de son état, le parc du Rigolet conserve sa vocation pour la tenue d’activités sportives et de loisirs, qui inclut des terrains de soccer, de balle-molle, de pétanque, des aires de jeux. « Rien ne manque aux gens en quête d’activités », précise le site Web de la Ville de Lévis.
C’est dans cet espace que Rues principales a souhaité un temps un jardin d’oiseaux. « Le projet a été abandonné pour des raisons de contamination », indique la coordonnatrice du groupe de revitalisation qui anime le vieux Saint-Romuald, Martine Bussières.
Vocation
Du moins constate-t-elle que les événements de l’été 2008 ont confirmé une nouvelle vocation pour l’espace vert, où les Lévisiens se sont rassemblés pour leur partie des Fêtes du 400e, celle dite du Jardin de fer notamment, qui a célébré le pont de Québec.« Sa vocation, ce sera plutôt d’être un lieu de rassemblement », note Mme Bussières.
Mais les jardins communautaires en sont exclus. «À ce qu’on nous a dit à l’époque, le terrain était inapproprié. Il y avait trop d’impondérables, trop d’insécurité », se rappelle M. Lemaire.
à la Direction de santé publique, le Dr René Veillette se rappelle avoir exprimé son avis à la suite de questions posées par la Ville. « Nous leur (Ville) avons dit que ce n’était pas l’idée du siècle d’installer des jardins communautaires sur un site contaminé. Et qu’il serait pertinent dans les circonstances que ce type d’activité horticole puisse être exercé ailleurs », a précisé le médecin.
Dans le plan triennal d’immobilisation (PTI) de la Ville, il a été question de dépenser 200 000 $ en 2007 et il est toujours question de dépenser 300 000 $ en 2010 pour « aménagement du parc et réfection de la conduite sanitaire ».