Dernier été sous la tente : Le Marché de Lévis pourrait s’installer de façon permanente en novembre prochain

Par | 10 mars 2010 |

Article de Nathalie St-Pierre. Le Journal de Lévis.

Selon Jean-Michel Bordron, directeur général de la Table Agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA), le Marché de Lévis passerait son dernier été sous la tente.

« Mon objectif est que le prochain marché de Noël se tienne dans les nouvelles installations, a signifié M. Bordron lors d’un entretien téléphonique, On me dit que je suis optimiste, mais je crois qu’une inauguration aux alentours de la Toussaint est quelque chose de possible. »

Le projet avance à bon train, a mentionné le directeur général de la TACA. Des plans sont faits, les premières approches économiques de coûts et d’investissements aussi et une firme travaille actuellement au plan d’affaire, en collaboration avec la TACA.  « Nous sommes rendus à arrêter l’agenda pour rencontrer les investisseurs potentiels », a précisé M. Bordron.

Ces investisseurs potentiels sont des entreprises régionales du domaine agroalimentaire. Quant aux investisseurs institutionnels, M. Bordron a mentionné qu’ils seraient déjà pas mal tous autour de la table. L’investissement en immobilisation, excluant le terrain, tournerait autour de 2,5 M$. Parmi les entreprises de l’agroalimentaire, une cinquantaine de personnes sont tenus au courant du dossier de façon hebdomadaire, et de ce nombre, environ la moitié a déjà précisé ses intentions d’investissement. « On sent la pression monter du côté des entrepreneurs de l’agroalimentaire, les gens veulent savoir, veulent planifier leur production », a mentionné M. Bordron.

C’est qu’un emplacement permanent pourrait signifier une augmentation des ventes pour ces entreprises. Le projet prévoit une partie « marché permanent sédentaire » qui pourrait accueillir boucherie, boulangerie et autres marchands de ce type. Attenant à cette partie, il y aurait un espace fermé « au confort moindre », selon le directeur général de la TACA, qui serait la partie estivale. Ces deux espaces communiqueraient de l’intérieur. Ce nouveau marché sera construit dans le Quartier Miscéo.

Ce n’est pas dans les délais de construction que Jean-Michel Bordron voit un retard potentiel dans l’établissement d’un marché permanent à Lévis, mais plutôt dans des difficultés qui pourraient être rencontrées dans le plan de financement. Une nouvelle dimension vient également de surgir. Des entreprises de l’agroalimentaire ont demandé de vérifier la possibilité d’installer un atelier de transformation collectif.

« On n’était pas partis avec cet optique. Il faut voir les impacts que ça pourrait avoir et il y a aussi le zonage qui n’est pas adéquat. On doit donc étudier cet aspect. »


Reproduit avec autorisation.

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