Article de Luc Nolet. Le Peuple Lévis.
Un résident du quartier Saint-étienne, porte-parole d’un comité de citoyens, s’est présenté à la récente séance du conseil municipal avec une pétition de 200 noms, pour dénoncer la situation intenable vécue par plusieurs résidents de la rue principale, à la fin de l’automne.
Les faits présentés par Jean-Luc Racine sont étonnants. En effet, en août dernier, les résidents d’une portion de la rue principale du quartier Saint-étienne ont pu assister à une activité rapide de déboisement, puis à l’arrivée soutenue de bétonnières, sur la rive opposée de la rivière faisant face à l’arrière de leur résidence. Dès la mi-septembre, ils ont constaté qu’on s’affairait à construire des silos à grain.
« C’est à ce moment que nous avons demandé des informations au bureau de l’arrondissement Chaudière-Ouest, explique M. Racine, on nous a dit qu’on installait des silos à grain pour usage agricole. » Le site d’implantation de ces nouvelles installations est situé sur le rang Sainte-Anne, à proximité d’un bâtiment de ferme propriété du promoteur.
Selon M. Racine, le permis de construction, dont il a obtenu photocopie, fait mention de l’installation de quatre silos, alors qu’il y en a cinq, et ne parlait pas de l’existence d’un séchoir à grain. Or, dès que les activités de séchage (de jour et de nuit) ont commencé au milieu d’octobre, le sommeil des citoyens concernés ainsi que de leurs enfants a été grandement perturbé, les obligeant même à dormir dans leur sous-sol. L’activité des camions, ajoutée à celle du séchoir, générant un nombre très élevé de décibels.
M. Racine affirme en outre que la construction des installations était terminée en septembre alors que le permis délivré porte la date du 3 octobre. Ce dernier ajoute qu’il y aurait peut-être eu aussi coupe illégale d’arbres, que le ministère de l’Environnement n’était pas informé de cette construction et que la Commission de protection du territoire agricole avait été saisie de l’affaire. La mairesse Danielle Roy Marinelli a confirmé ce dernier point, lundi soir dernier, en se disant informée de la situation et en attente des commentaires imminents de la Commission. Nous reviendrons sur la suite de cette histoire.
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