Les pressions continuent

Par | 18 décembre 2011 |

Source : Journal de Lévis

Des membres du Regroupement pour la mise en valeur de la rue Saint-Laurent considèrent innaceptable la présence du pipeline hors-terre d’Ultramar à proximité du fleuve et de la piste cyclable. Ils poursuivront leurs démarches afin que celui-ci soit enfoui.

L’idée a été lancée par Claude Tremblay, un des membres du Regroupement, il y a environ deux ans. Architecte de formation, il avait élaboré un plan qui permettrait de réaliser un enfouissement à des coûts raisonnables.

Le regroupement a finalement rencontré Ultramar à ce sujet en avril dernier. M. Tremblay a présenté sa proposition et selon le président du regroupement, émilien Bouffard, les intervenants d’Ultramar avaient pris l’engagement qu’ils analyseraient le projet et rencontreraient les résidents par la suite. Lors d’une rencontre avec le regroupement en juin dernier, Ultramar aurait indiqué ne pas être en mesure de donner une réponse tout de suite.

Le regroupement a relancé la compagnie pétrolière à quelques reprises par lettre et a finalement reçu une réponse sur le sujet le 15 novembre dernier. Ultramar y indique qu’elle était prête à collaborer pour améliorer l’intégration visuelle du pipeline, mais qu’il était impossible de songer à l’enfouir, car elle ne disposait pas des ressources nécessaires pour procéder à ces travaux.


Lors de l’assemblée générale annuelle du regroupement tenue le 6 décembre dernier, il a donc été discuté des choix qui se présentaient maintenant, soit de poursuivre les démarches pour l’enfouissement du pipeline ou bien d’accepter de travailler en collaboration avec Ultramar pour une meilleure intégration visuelle des tuyaux. La majorité des gens de l’assemblée se sont prononcé en faveur de la poursuite des actions pour un enfouissement du pipeline, mais ont convenu que le regroupement devait aller chercher des appuis, notamment auprès de la Ville, des députés de Lévis et des organismes concernés afin d’être mieux armé pour faire face à la compagnie pétrolière. « Par la suite on va pourvoir créer certaines pressions », a poursuivi un membre.

Simon Théberge, conseiller du secteur à la Ville de Lévis, qui était présent lors de l’assemblée, a pour sa part soutenu que l’éxécutif n’avait jamais pris position sur ce sujet précis, mais a assuré qu’il allait porter le dossier devant la mairesse. « Mme Marinelli doit rencontrer Ultramar dans les prochaines semaines, a-t-il dit. Je vais lui demander sa position là-dessus ». Toutefois, il a tenu à préciser que Ultramar avait un droit acquis à cet endroit et que si on leur sommait d’enfouir le pipeline, ils allaient probablement se battre et que cela pourrait coûter très cher.

En travaillant avec les divers intervenants sur le sujet, M. Bouffard espère que le regroupement arrivera à convaincre Ultramar du bien fondé d’un enfouissement, qui améliorerait notablement le paysage pour les gens qui fréquentent la piste cyclable et les résidents du secteur. « On veut travailler en partenariat pour répondre à nos objectifs », termine-t-il.


Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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