Rabaska : Québec dit oui – Réaction de la Ville de Lévis

Par | 24 octobre 2007 |

Source : Ville de Lévis.

Le décret gouvernemental est une excellente nouvelle pour la Ville de Lévis

Réagissant à l’adoption du décret gouvernemental autorisant la mise en oeuvre du projet Rabaska sur son territoire, la mairesse de Lévis, madame Danielle Roy Marinelli, s’est déclarée satisfaite de voir ainsi couronnés près de trois ans d’efforts, déployés tant par la Ville que par les intervenants du milieu dans le suivi de cet imposant dossier.

«Le décret adopté aujourd’hui par le gouvernement du Québec marque l’aboutissement d’un travail rigoureux et méthodique d’analyse et de suivi réalisé tant par la Ville, ses intervenants socioéconomiques, que par les instances gouvernementales concernées des gouvernements du Québec et du Canada », de mentionner la mairesse. En ce sens, Madame Roy Marinelli a tenu à rappeler que la Ville de Lévis avait fait tous ses devoirs, et même plus, pour analyser sous toutes ses coutures le projet Rabaska et formuler des recommandations appuyées à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, à la Commission d’examen conjoint fédérale-provinciale du projet Rabaska, au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement ainsi qu’à la Commission de protection du territoire agricole, notamment, et ce, dans le respect de ses champs de compétences, tel que la Ville s’y était depuis toujours engagée. On se rappellera, en effet, qu’un comité ad hoc formé de spécialistes de la Ville avait été constitué par le conseil municipal de Lévis pour suivre de près tout le processus d’analyse du projet Rabaska et pour formuler des recommandations aux représentantes et représentants de la population lévisienne.

Ce décret gouvernemental était attendu à Lévis depuis que le conseil municipal avait lui-même confirmé, en date du 17 septembre 2007, et de façon très majoritaire, sa position favorable à l’égard de l’implantation du terminal méthanier Rabaska et de ses infrastructures connexes sur son territoire. Cette position consacrait par la même occasion les deux conventions ratifiées par la Ville avec les promoteurs du projet Rabaska, pour en garantir à la fois les retombées économiques et fiscales éventuelles pour Lévis et sa région, de même que pour sécuriser les conditions environnementales et autres liées à son implantation dans le secteur visé (Ville-Guay). Au chapitre fiscal, on notera tout particulièrement que ce projet d’investissement, évalué globalement à 840 M$, se traduira par des revenus de taxation de l’ordre de 9,4 M$ en moyenne par année pour la période de base (35 ans), visée par la convention intervenue en date du 3 juillet 2006 avec la Société en commandite Rabaska. Cette convention nécessitant elle-même la mise en place d’un régime fiscal particulier par l’Assemblée nationale du Québec, tel que prévu dans le projet de loi no 204 qui a été récemment soumis par la Ville de Lévis à cet effet et parrainé par le député de Lévis, M. Christian Lévesque.

Au plan économique, mentionnons plus particulièrement la préférence locale qui sera accordée par Rabaska aux entrepreneurs et aux résidents de Lévis dans le cadre de la construction du terminal méthanier au terme des ententes intervenues avec la Ville, de même que les projets de recherche et développement axés sur l’efficacité énergétique qui ont été également négociés par la Ville avec les promoteurs du projet en phase d’exploitation de ce dernier.

«Tous les intervenants socioéconomiques de Lévis conviennent avec moi que le projet Rabaska constituera un véritable levier de développement à l’échelle locale et régionale. Il contribuera aussi à l’épanouissement social et culturel de la population de Lévis grâce à la marge de manoeuvre financière qu’il procurera à la Ville, comme suite à l’adoption du projet de loi privé que nous avons soumis à l’Assemblée nationale », a ajouté la mairesse de Lévis. Et celle-ci de conclure,

«La Ville de Lévis continuera d’assumer toutes ses responsabilités à l’égard du suivi du projet Rabaska, comme elle l’a fait jusqu’ici. Quant à l’Assemblée nationale, je lui demande d’adopter sans plus attendre le projet de loi qui permettra à la Ville de tabler sur des revenus fiscaux intéressants, croissants et garantis à long terme pour le bénéfice de la population de Lévis et des générations futures.

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