Ficantierie a rompu les négos à la demande du provincial

Par | 14 juillet 2011 |

Article de Geneviève Lajoie. Le Peuple Lévis.

C’est à la demande du gouvernement du Québec que le chantier maritime Davie et son acheteur potentiel, l’entreprise italienne Ficantierie, ont cessé les négociations.

« Plusieurs conditions de Ficantierie ne permettaient pas de conclure la vente des actifs pour le 21 juillet, la date limite » pour que Davie se trouve un acheteur et puisse ainsi profiter des contrats de 35 milliards de dollars du gouvernement fédéral, a confié au Journal jeudi la porte-parole du ministre Clément Gignac, Jolyane Pronovost.

Elle ajoute que les demandes de soutient financier de l’entreprise italienne « ne reflétaient pas un partage équitable des risques », un autre motif qui a poussé Québec à suggérer la fin des négociations.

Il ne reste que quelques jours au chantier maritime situé à Lévis pour se trouver un acheteur avant que la fenêtre d’opportunité pour obtenir les lucratifs contrats fédéraux.

« Toutes les options sont sur la table à l’heure actuelle et le gouvernement du Québec va accompagner Davie jusqu’au bout », a signalé Mme Pronovost.

Contrat des deux traversiers ?
Qu’arrive-t-il avec le contrat de 150 M$ octroyé sans appel d’offres par Québec au chantier maritime pour la construction de deux traversiers entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine et qui permettait à Davie de se qualifier pour l’appel d’offres du gouvernement fédéral?

« C’est un contrat conditionnel. Si Davie ne trouve pas d’acquéreur et n’est pas retenu par le fédéral, le contrat s’en ira en appel d’offres », a précisé la porte-parole du ministre du Développement économique.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Catégorie(s) : Gouvernement,  Industriel
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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