Article de Luc Nolet. Le Peuple Lévis.
Le dépôt du rapport du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) sur le projet Rabaska vient d’attiser la flamme de la braise environnementale québécoise. Les opposants au projet appellent maintenant à la mobilisation nationale.
Unanimement, les cinq groupes opposés au projet, Rabat-Joie, GIRAM, L’APPEL, AQLPA et les résidants de l’île d’Orléans, souhaitent une mobilisation nationale démontrant la non-pertinence du projet Rabaska et des ports méthaniers. Ils demandent aussi un moratoire sur l’autorisation de projets de terminaux méthaniers «…tant et aussi longtemps que les besoins réels du Québec n’auront pas été clairement identifiés…».
Ils souhaitent également rencontrer en urgence, les ministres Line Beauchamp, Claude Béchard et Philippe Couillard.
Un rapport mou
Les cinq groupes, supportés par la Coalition Québec-Vert-Kyoto, ont dénoncé le ton complaisant du rapport qui ne trancherait, selon eux, pas grand chose.Ils dénoncent la banalisation des impacts du projet tant sur la sécurité de la population, les risque de la navigation tout comme ils soulignent la faiblesse des arguments devant constituer la justification énergétique et économique du projet.
Les attaques contre le BAPE me semblent faciles et gratuites. Puis les opposants ont des craintes sur la sécurité qui sont probablement exagérés. Quand on s’oppose, vaux mieux s’opposer pour les bonnes raisons! Pas étonant que l’opinion publique appui le projet à ce jour.