Article de Luc Nolet. Le Peuple Lévis.
S’il n’en tient qu’à la coalition Québec-Vert-Kyoto, les projets de ports méthaniers de Gros Cacouna et Rabaska ne verront jamais le jour. Daniel Breton, de la coalition, a déclaré être prêt à leur faire la guerre tout comme ils l’ont fait pour le projet du Suroît.
« Ça ne passera pas comme une lettre à la poste » a-t-il déclaré. « C’est un Suroît 2 » soutient-il. Il a mentionné avoir distribué 9 500 tracts aux participants du Live Earth à Montréal pour les alerter sur les projets de ports méthaniers. « Personne n’est au courant à Montréal. Tout le monde est tombé en bas de sa chaise » ajoute-t-il.
M. Breton a précisé avoir sensibilisé les nombreux artistes ayant participé à ce concert pour les rallier à la cause. « Ça va barder s’il faut que ça barde ».
Un système à revoir
Selon M. Breton, le mandat du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) est attaqué depuis belle lurette par des gens d’affaires estimant que ces audiences sont un empêchement, un encombrement dont ils ne veulent plus. « André Caillé de Gaz Métro, a été le premier à questionner l’utilité du BAPE » rappele-t-il.Maintenant que les hostilités sont ouvertes, la coalition Québec-Vert-Kyoto regroupant une soixantaine d’organisations entend élaborer une stratégie nationale pour contrer ces projets de ports méthaniers.
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