Dans l’édition de ce samedi du Journal de Québec, la mairesse de Lévis présente sa vision des dossiers chauds pour la ville de Lévis.
La Communauté métropolitaine de Québec, palier supramunicipal qui réunit les rives nord et sud, tourne à vide selon la mairesse de Lévis, Mme Danièle Roy-Marinelli. « Sincèrement, il faut se mobiliser davantage. Ça pourrait être plus vivant, plus actif que ça l’est. Il n’y a pas beaucoup d’énergies qui rapportent à la CMQ. Ce n’est pas dynamique », constate la mairesse. La CMQ a des responsabilités au niveau du schéma d’aménagement métropolitain, du développement économique, de l’environnement, du transport en commun et du tourisme. « On ne prend pas vraiment le temps de discuter des dossiers », déplore-t-elle.
STL: Un retard à rattraper
Une commission de la CMQ mène une autre étude sur l’interconnexion des réseaux de transport en commun des deux rives. Le principal problème est le retard qu’accuse la rive-sud, confesse Mme Roy-Marinelli. « On ne peut pas donner un bon service métro si on n’a pas un bon service chez-nous »,a-t-elle expliqué. La Société de transport de Lévis effectue présentement un rattrapage. « On ne pouvait pas brancher un réseau bien structuré (RTC à Québec) sur un autre qui était de broche à foin. » L’amélioration des interconnexions Québec-Lévis suivra selon la mairesse. Mme. Roy-Marinelli exclut toutefois toute fusion des deux réseaux. « On veut garder notre autonomie tout en mariant les deux réseaux », insiste-t-elle.
Le projet Rabaska
Le projet de terminal méthanier Rabaska pour lequel la mairesse de Lévis a affiché un préjugé favorable, tout en posant de nombreuses conditions aux promoteurs, devrait être autorisé incessamment par les gouvernements. La mairesse de Lévis se défend d’avoir été timide dans l’appui au projet. « On était sur un fil de fer et il fallait y rester ! Tout ce qu’il y avait à faire de notre côté a été fait. »
Mme Roy-Marinelli ne s’inquiète pas des séquelles possibles des affrontements survenus dans ce dossier mais elle juge que des groupes opposés au projet, comme le GIRAM, ont cependant donné une mauvaise image de Lévis susceptible d’éloigner d’autres investisseurs. « L’environnement a plus d’un volet et souvent ces groupes ont analysé le projet sous un seul angle », a-t-elle déploré.
Source: Le Journal de Québec.