Article de Yves Therrien. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
Les travaux d’infrastructures pour la première phase de l’Innoparc de Lévis ne commenceront qu’en juillet, mais déjà la Ville étudie des offres formelles d’achat, de sorte que les premiers bâtiments de ce parc technologique pourraient lever de terre au printemps 2012.
Sur une période de sept ans, la première phase de l’Innoparc devrait générer des investissements de 100 millions de dollars avec l’établissement de 75 entreprises devant créer aux alentours de 1200 emplois. Neuf terrains ont été prévus pour des édifices locatifs pour plusieurs entreprises, alors que 14 autres serviraient à des entreprises uniques.
C’est ce qu’a affirmé Philippe Meurant, directeur du développement économique de Lévis, à la suite de sa conférence au dîner de la Chambre de commerce de Lévis, hier, où il expliquait les prochaines étapes du premier parc du haut savoir dans la Chaudière-Appalaches.
Dernier-né des parcs technologiques dans la grande région de Québec, l’Innoparc avait été envisagé comme possibilité d’expansion à la fin des années 80, alors que le Parc technologique du Québec Métropolitain (PTQM) voyait le jour. Retour à l’avant-scène en 2001, le projet passe au second plan à cause des fusions municipales. Mais, en 2006, le plan directeur mènera à l’acquisition de cinq millions de pieds carrés de terrain en 2009.
Selon M. Meurant, Lévis investira quelque 7 millions $ en travaux d’infrastructure dans ce parc situé le long de l’autoroute Jean-Lesage, à l’est du golf de L’Auberivière et du parc Les écarts et au sud du quartier résidentiel de l’ancien Saint-David-de-l’Auberivière. Et Lévis doit nécessaire faire sa place dans l’économie du haut savoir pour assurer son développement économique, car s’il y a 7000 chercheurs et 400 laboratoires du côté de Québec, ils ne sont que 200 chercheurs pour une dizaine de laboratoires sur la Rive-Sud.
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