Source : Ville de Lévis.
Le rapport financier déposé par M. Marcel Rodrigue, directeur des finances et des services administratifs et trésorier de la Ville de Lévis indique un excédent des revenus sur les dépenses de 6 233 000 $ sur un budget de 148 M$, pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2006. L’optimisme démontré en début d’année 2006 en regard de la situation favorable de Lévis sur le plan du développement domiciliaire, commercial et industriel s’est concrétisé.
Des revenus additionnels de 6 032 000 $ ont été enregistrés par rapport aux prévisions budgétaires du début d’année. Les taxes et les droits de mutation contribuent pour 90 % de ces revenus. « Nous profitons déjà des retombées des mesures d’efficience et d’efficacité mises de l’avant en 2006 et celles-ci sont au centre de toutes nos décisions, » a mentionné la mairesse Danielle Roy Marinelli. En effet, 1,3 M$ ont été récupérés par la mise à jour de la taxation antérieure à l’année 2006 et les droits de mutation ont enregistré un écart favorable de plus de 2 M$ car ces droits ont été calculés selon le plus élevé du prix de vente ou de la valeur uniformisée apparaissant au rôle d’évaluation. Il faut noter que 1,9 M$ additionnels ont été encaissés grâce à de la nouvelle taxation générée par la vigueur économique toujours présente à Lévis au cours de la dernière année.
A propos du 10 % des revenus additionnels provenant d’autres sources, près de 500 000 $ sont attribuables au rendement supérieur des placements financiers, à l’importante ristourne de la Caisse populaire de Lévis, à la contribution de Rabaska aux frais directs engagés par la Ville pour l’évaluation du projet de même qu’à la tarification de certains services de loisir.
Au chapitre des dépenses, un dépassement net de 1 507 000 $ par rapport au budget a été enregistré. Les plus importantes fluctuations concernent les opérations de déneigement dont les chutes de neige ont excédé largement les prévisions établies sur des moyennes annuelles. L’incendie au dépôt de matériaux secs de l’arrondissement Desjardins, le règlement d’une sentence arbitrale au service de sécurité incendie et des augmentations de coûts énergétiques (essence et électricité) expliquent notamment les écarts de dépenses.
Les taux d’intérêt favorables ont permis des économies tout comme les primes d’assurances générales dont le coût réel s’est avéré inférieur. Les dépenses de fonctionnement du service de police ont été moindres par rapport aux prévisions. Des honoraires professionnels pour la réalisation du schéma d’aménagement et de développement ont été économisés tout comme les dépenses de fonctionnement du conseil et des cabinets politiques qui ont nécessité moins de budget que prévu.
« Encore une fois, les mesures d’efficience et d’efficacité ont heureusement favorisé une diminution des dépenses prévues dans plusieurs postes budgétaires comme par exemple l’objectif de récupération de la masse salariale qui a été dépassé de 125 000 $, » a ajouté Mme Roy Marinelli.
Le surplus et les réserves financières pour pallier à des dépenses non récurrentes ont été utilisés pour un montant de 1,7 M$. La plupart des réserves ont cependant été renflouées dans l’exercice budgétaire 2006. L’endettement total net de la Ville de Lévis et de ses organismes s’établit à 175 140 000 $ en baisse de 1,4 % par rapport à 2005.
« Nous sommes satisfaits des résultats financiers pour l’année 2006 car outre le surplus, l’endettement est sous contrôle. Nous demeurons cependant réalistes pour les années futures. La Ville de Lévis doit effectuer un rattrapage dans les investissements en infrastructures publiques et les effets d’un ralentissement économique généralisé affecteront les capacités budgétaires à moyen terme » a nuancé Mme Roy Marinelli. « Je proposerai au Conseil de ville d’affecter une partie du surplus libre au remboursement de la dette et à l’augmentation du fonds de roulement pour diminuer le recours à l’emprunt pour financer des dépenses d’immobilisations. »
« Le comité des finances est à finaliser le plan financier sur 10 ans qui anticipera les facteurs d’influence permettant de stabiliser le compte des taxes. Nous disons aussi mission accomplie en regard des emprunts nets inférieurs à 20 M$ car nous les avons limité à 18,1 M$ » a mentionné la vice-présidente du comité exécutif, madame Anne Ladouceur.