Source : Le Soleil
La mairesse de Lévis souhaite que les candidats de la région aux élections provinciales se prononcent sur l’implantation d’un centre d’exploration en science et technologie à la tête des ponts à Charny.
Danielle Roy-Marinelli est convaincue qu’il s’agit d’une occasion majeure pour la région. C’est pourquoi elle sollicite l’appuie des trois caucus régionaux.
« Je m’attends à ce que les candidats m’accompagnent dans la réalisation de ce projet de développement économqiue qui est en tête de mes priorités », a-t-elle déclaré par voie de communiqué.
En entrevue téléphonique, Danielle Roy-Marinelli explique que l’an dernier, la Ville a contribué à actualiser une étude de marché réalisée par la Boïte à science, l’organisme à but non lucartif qui chapeaute le projet. « On voulait vérifier s’il y a des terrains susceptibles de bien accueillir ce projet-là. Il y avait le secteur de la traverse et le parc des Chutes à Charny. L’étude a démontré que le parc des Chutes serait un endroit idéal ».
Au dernier plan triennal d’immobilisation, la Ville de Lévis a prévue 150 000$ pour la création d’un « bureau de projet » responsable du développement du Centre d’exploration en sciencw et technologie.
« Le projet est convoité, ajouté Mme Roy-Marinelli. Les gens de la Rive nord pourraient bien décider de la faire. Ils ont la possibilité. Mais il faut que les villes s’investissent. Nous, c’est ce qu’on est en train d’analyser, à savoir si on veut investir un montant d’argent là-dedans et, si oui, combien. »
La mairesse de Lévis affirme avoir déjà « sensibilisé » les élus fédéraux de la région, dont le député de Lévis-Bellechasse Steven Blaney avec qui elle affirme en avoir « beaucoup discuté », reste à voir si les trois caucus régionaux feront du projet un enjeu de la campagne.
Selon la Boîte à science, le Centre d’exploration en science et technologie, qui comporte un investissement de 30 millions $, générerait 65 emplois directs et des retombées économiques annuelles de 2,2 millions$ pour la région de la Capitale-Nationale.
Le projet jouit d’un certain consensus dans la région. Fin septembre, plus de 100 acteurs provenant des milieux politiques, économiques, culturels, scientifiques et de l’enseignement ont donné leur appui à l’idée de doter Québec ou Lévis d’une telle installation.