Source: Le Journal de Lévis
« Je ne peux accepter qu’une travailleuse risque de se faire frapper 120 fois durant l’année scolaire. J’ordonne que la Ville de Lévis prenne des mesures temporaires rapidement. On devra fournir une présence policière pour la brigadière scolaire et aussi pour la personne qui effectuera cette tâche durant la période estivale pour les terrains de jeux », s’est exprimé dans son rapport d’intervention, Jacques Prévost, de la CSST Chaudière-Appalaches.
Ce dernier est allé vérifier le travail de la brigadière et le comportement des automobilistes sur la route 116 (du Pont) à l’intersection de la rue l’Aquifère en face de l’école secondaire l’Envol dans le quartier Saint-Nicolas. Plusieurs résidants aimeraient que ce secteur problématique soit amélioré avec l’installation de feux de circulation. « La vitesse des usagers atteint les 70 km/h malgré la présences de panneaux indiquant une limite permise de 50 km/h. Les gens semblent presser d’atteindre le pont le matin et d’arriver à la maison de soir. Par contre, la présence policière le matin a fait diminuer la vitesse des automobilistes.
La brigadière doit traverser la route 116 et demeurer au centre de la chaussée en brandissant sont panneau d’arrêt. Cette dernière affirme que des usagers passent outre cet arrêt au moins trois fois par semaine. Nous accordons beaucoup de crédibilité à cette brigadière qui possède au moins 15 ans d’expérience », a-t-il indiqué dans son rapport dont le JOURNAL DE LéVIS a obtenue copie.
Dans sa décision rendue le 16 juin dernier, il est interdit que la brigadière soit affectée à cette intersection dans les conditions actuelles. L’inspecteur de la CSST donne à l’administration municipale 60 jours pour implanter une solution permanente à la sécurité de cette travailleuse.
Jean-Pierre D’Auteuil, édition du 29 juin 2005, page 05. Reproduit avec autorisation.