Article de Jean-Pierre D’Auteuil. Le Journal de Lévis.
Les dirigeants de Société de Transport de Lévis (STL) ont rencontré à nouveau vendredi dernier la députée-ministre, Carole Théberge, concernant leur demande de financement. La STL exige une solution temporaire dans le but de régler l’iniquité entre la Rive-Nord et la Rive-Sud relativement au 30$ de frais d’immatriculation qui ne revient pas entièrement à Lévis. « LA solution permanente viendra avec le pacte fiscal de 2006 », ajoute Danielle Roy-Marinelli. Présentement, 50 % de ce montant soit plus de 1 M$, est refilé annuellement dans les coffres du réseau de transport de la Capitale, ce qui est inacceptable aux dires de la présidente de la STL, Danielle Roy-Marinelli. L’aide financière exigée au gouvernement en guise de compensation permettrait de combler le manque à gagner de plus de 200 000$ de la STL pour l’année financière en cours.
« Mon groupe est à bout de patience et si le gouvernement Charest ne répond pas avantageusement à la demande de la STL, des actions seront entreprises d’ici le mois de juin dans le but d’obtenir gain de cause », a-t-elle ajouté.
Centre d’échange
Par ailleurs, la présidente de la STL presse le ministère des Transports et la Ville de Lévis dans le but d’actualiser l’étude de BPR sur le centre d’échange que l’on veut construire à la tête des ponts. « C’est le temps de bouger dans ce dossier, Nous sommes en attente d’une réponse de l’exécutif de la Ville de Lévis depuis le début du mois de mars. On demande à la ville de faire une réserve financière sur un terrain que nous avons identifié. Il y a des subventions reliées à tout ça et on risque de les perdre. C’est probablement parce que ce n’est pas l’idée première du monsieur Garon que le dossier traîne et n’avance pas, Même quand j’étais dans l’exécutif, le maire refusait de nous rencontrer », a tenu à expliquer Danielle Roy-Marinelli.