Article de Pierre Couture. Le Soleil.
Le consortium Rabaska, qui projette de construire un port méthanier d’un milliard de dollars sur la Rive-Sud de Québec, vient d’acquérir de nouveaux terrains à Lévis.
Au cours des derniers jours, deux transactions ont permis au consortium mené par Gaz Métro, Gaz de France et Enbridge d’acheter des terrains pour la somme de 1,7 million $. Les deux terrains achetés sont situés le long du boulevard de la Rive-Sud, à Lévis. L’un des lots acquis par Rabaska pour la somme de 1,1 million $ abrite les locaux de l’entreprise Autobus Martel et Fils. L’autre lot, acquis pour la somme de 627 000 $, compte une résidence familiale.
Selon les ententes conclues avec les propriétaires de ces lots, les montants des transactions incluent notamment la valeur d’achat, le taux d’indexation et les compensations négociées. Pour l’heure, Rabaska possède tout près de 10 des 18 terrains nécessaires pour la construction de son terminal.
Par ailleurs, Rabaska indique être toujours à la recherche d’une entente d’approvisionnements avec le géant russe Gazprom. Ainsi, le projet Rabaska pourrait d’ailleurs ne voir le jour que beaucoup plus tard que prévu (2014). Certains analystes parlent maintenant d’une entrée en service possible en 2017, et même en 2020 si, évidemment, le consortium trouve du gaz naturel à bon marché importable.
La construction de Rabaska à Lévis pourrait être directement liée au développement du champ gazier Shtokman, situé dans la mer de Barents (nord de la Russie). La première phase de ce projet, mené par Gazprom (51 %) et ses partenaires Total et Stat-OilHydro, nécessite des investissements de 15 milliards $US.
Rabaska reconnaît également que le prix du gaz naturel pourrait être un facteur décisif quant à la construction de son terminal méthanier.
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