Devant la commission parlementaire sur l’énergie, mercredi, le promoteur du projet de terminal méthanier Rabaska s’est appliqué à justifier le projet pour le Québec.
Comme le font bien des citoyens depuis plusieurs mois, quelques députés dont le député péquiste du Lac-Saint-Jean, Stéphan Tremblay, ont interpellé le promoteur et directeur du projet Glenn R. Kelly sur la sécurité réelle d’un port méthanier à Lévis et les simulations réalisées à ce sujet.
Stéphan Tremblay a demandé au promoteur ce qu’il adviendrait en cas de collision avec un autre bateau sur le Saint-Laurent. Glenn R. Kelly a réaffirmé que cette probabilité était très faible et que, si cela se produisait, les quantités de gaz naturel liquéfié (GNL) répandues ainsi que son inflammation seraient incluses dans un rayon de 400 mètres du navire.
« Nos zones d’exclusion du projet Rabaska prennent notamment en compte de tels scénarios », a indiqué M. Kelly. Le ministre de l’énergie, Pierre Corbeil, a voulu en savoir davantage sur l’acceptabilité sociale du projet. « Il existe une forte perception au sein de la population en général à l’effet que les installations d’un terminal méthanier sont potentiellement dangereuses », a-t-il souligné.
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