M. Raymond Dorion de Charny, demande au mon de 1500 voisins de la gare de triage de Charny, le droit d’intenter un recours collectif contre le Canadien National. M. Dorion demande à ce que la compagnie de chemins de fers cesse d’importuner les Charnycois 24 heures par jours et réclame 10 000 $ par chaque citoyen incommodé. Les citoyens concernés habitent dans les quartiers désignés sous les noms des Oiseaux, de la Musique et des Fleurs. La réclamation totale pourrait atteindre 15 millions $.
De son côté, le CN se cantonne principalement derrière l’argument que la cour de triage Joffre existait avant que ne soit fondée Charny. Les trains circulaient déjà à Charny en 1885 alors que la ville a été fondée en 1903. La compagnie rappelle aussi pour argumentation que Charny a adopté entre 1969 et 1992 quatre règlements de zonage permettant la construction de résidences de plus en plus près de la cour de triage.