Image du concept pour la pôle Desjardins. Photo : gracieuseté.
Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.
Le boulevard Guillaume-Couture fera partie intégrante du réseau dit structurant de transport collectif qui va s’étendre de D’Estimauville à Québec au secteur Desjardins à Lévis.
Les auteurs de l’étude de faisabilité sur l’implantation du SRB croient que le boulevard Guillaume-Couture redeviendra une véritable dorsale urbaine, à laquelle pourront se greffer plusieurs projets de développement.
« Le boulevard deviendra l’ossature maîtresse à la fois du développement urbain et du réseau de transport collectif à Lévis », écrivent-ils.
Le président de la STLévis et conseiller à la Ville de Lévis, Michel Patry, a indiqué au Peuple que les premiers segments du futur réseau seront entrepris simultanément dans le secteur Saint-Nicolas dans la route des Rivières (route du Pont) et dans Desjardins à partir de la rue Saint-Omer. Le tronçon sera plus tard prolongé jusqu’à la route Mgr Bourget.
Le réaménagement de l’emprise du réseau comprendra un site propre pour le transport collectif; les voies automobiles; des aménagements pour les cyclistes; des espaces conviviaux pour les piétons et des plantations d’arbres.
Pôles d’échanges
L’ensemble du réseau comprendra 10 pôles d’échanges entre les niveaux de service de transport collectif. Il y en aura quatre à Lévis, soit celui des Rivières, de Chaudière, de Taniata et de Desjardins. À partir de ses pôles du réseau structurant, les autobus réguliers desserviront les quartiers. Il y aura aussi deux stations dites majeures, soit des Îles et Kennedy.De plus, des stationnements incitatifs régionaux seront offerts en périphérie du réseau. À Lévis, ils seront localisés dans les secteurs de Lauzon, de Charny et de Saint-Nicolas. Ils seront desservis par le réseau structurant, par les parcours du Lévisien ou les parcours réguliers.
L’étude de faisabilité souligne qu’il est prévu que le nombre global de déplacements journaliers effectués à l’échelle métropolitaine passera de 1,9 million qu’il était en 2011 à un peu plus de 2,3 millions en 2041. Cette croissance exercera, selon l’étude, une pression sur le mode de transport le plus utilisé, l’automobile.
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