Article du Le Journal de Lévis.
Par voie de communiqué, huit organisations environnementales, de promotion des transports alternatifs et de promotion de collectivités viables ont souligné le 31 août dernier leur opposition à « un hypothétique troisième lien entre Québec et Lévis ».
Selon ce qu’elles affirment dans leur communiqué conjoint, le projet n’est pas intéressant puisqu’il coûterait trop cher, favoriserait l’étalement urbain et entraînerait une hausse des émissions de gaz à effet de serre.
« Ce projet est mauvais pour l’environnement, mauvais pour l’économie, mauvais pour la population. Nous ne sommes plus en 1968 : aujourd’hui, l’état des connaissances démontre que la mobilité des personnes et des marchandises passe par d’autres moyens. On ne fait plus d’infrastructures lourdes de transport par automobile si tout n’a pas été fait au préalable pour augmenter la part modale des transports collectifs et actifs », a résumé dans le document Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale.
Dans la même veine, les signataires du communiqué de presse ont donné leur appui au maire de Québec, Régis Labeaume, qui s’oppose lui aussi au projet.
« La grande région de Québec n’a aucunement besoin d’un lien supplémentaire entre Québec et Lévis. Il y a encore beaucoup de gains à faire en efficacité pour les déplacements interrives. Le troisième lien, c’est le SRB, et ce projet est déjà engagé », a déclaré Étienne Grandmont, directeur général d’Accès Transports Viables.
Soulignons finalement que les huit organisations signataires du document transmis aux médias sont Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale, Équiterre, la Fondation David Suzuki – bureau de Québec, Nature Québec, TRANSIT – l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, Transport 2000 Québec et Vivre en Ville.