Treize étudiants de deuxième années au baccalauréat en architecture de l’Université Laval ont imaginé divers options pour redonner une deuxième vie à l’ancienne aluminerie l’Hoir en bordure du fleuve dans l’Anse Hadlow, à un proximité du quai Ultramar et de la marina de Lévis.
Inscrit à un atelier obligatoire traitant de la conception architecturale en recyclage et réhabilitation de vieux bâtiments, ces étudiants ont proposé des idées pour réutiliser l’usine abandonnée selon un concept proposé par l’organisme Blizz’Art.
C’est en parcourant le Parcourt des Anses à vélo que Louis Saint-Pierre, qui dirige l’atelier de conception architecturale en recyclage et réhabilitation de bâtiments, a eu le coup de foudre pour l’usine L’Hoir, un bâtiment construit en 1939 par Georges-Armand L’Hoir afin d’y produire des seaux en aluminium, ainsi que des casseroles et des cuves. Le professeur cherchait un édifice qui permettrait à ses étudiants d’imaginer de nouvelles fonctions dans un bâtiment existant. « L’usine présente des caractéristiques architecturales intéressantes, comme ces puits de lumière en dents-de-scie du genre de ceux que l’on retrouve en Europe. De plus, sa situation face au fleuve est magnifique. » a expliqué M. Saint-Pierre à Pascale Guéricolas pour le journal Au fil des événements.
Dans leur projet, plusieurs équipes d’étudiants ont donné la vedette au panorama en installant un café ouvert sur le large, en y plaçant un jardin intimiste de sculptures, ou encore en faisant passer la piste cyclable à travers le bâtiment afin qu’il s’intègre encore davantage au paysage.