Le GIRAM demande que Lévis refuse le projet Rabaska

Par | 13 juillet 2004 |

Article de Marc Saint-Pierre. Le Soleil.

Le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (Giram) vient de demander à la Ville de Lévis de refuser d’accueillir le projet Rabaska sur son territoire.

La suggestion d’envoyer Gaz Métropolitain chercher fortune ailleurs a été faite aux élus lévisiens par le président du GIRAM, Gaston Cadrin, qui a déposé une proposition de résolution en ce sens lors de la séance du conseil, hier soir [lundi].

« Il faut dès maintenant indiquer à Gaz Métro et Gaz de France que leur projet d’implanter un terminal de GNL (gaz naturel liquéfié) et ses infrastructures connexes dans un milieu habité, environnementalement et culturellement sensible, de surcroît en appliquant des zones d’exclusion ridicules, est non seulement inacceptable mais irresponsable », a indiqué M. Cadrin.

Le propos du GIRAM s’aligne tout à fait sur celui de Rabat-Joie, qui estime que le cadre de vie des Beaumontois serait bouleversé par l’implantation du port méhtanier, et qui craint aussi pour leur sécurité, exemples d’accidents à l’appuie. D’ailleurs, des éléments lévisiens proches de Rabat-Joie ont également réclamé de l’administration Garon qu’elle se prononce sur le projet, aussitôt épaulé par le conseiller Jean-Claude Bouchard, dont le quartier compte la zone ciblée par Gaz Métro.

Dans l’est américain, les projets de port méthanier ne sont pas les bienvenues, a précisé le porte-parole du Giram. Depuis deux ans, huit communautés d’états américains de la Nouvelle-Angleterre ont rejeté autant de projet, a-t-il affirmé, exhibant un récent texte du Boston Globe. Pour le GIRAM, il est clair que la zone d’exclusion de 400 mètres évoquée par Gaz Métropolitain pour son projet Rabaska est impensable, les normes américaines établies récemment par la Fédéral Energy Regulatory fixant les zones tampons à moins de 5,5 km sur l’eau et de 3,9 km en milieu terrestre. Et en France, à Fos-sur-Mer, ce sont 7 kilomètres qui séparent la zone méthanière des résidences. Pour le maire Garon néanmoins, pas question de se manifester à ce stade-ci. Il a répété son engagement de faire valoir les inquiétudes de ses citoyens, mais ceci, en temps et lieu, quand le projet aura été déposé devant l’Office national de l’énergie et le BAPE, et pas avant.


Reproduit avec autorisation.

=> Pour plus de détails, voir aussi l’article de Radio-Canada.ca.

Catégorie(s) : Industriel,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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