Dernier vestige industriel à Lévis, à l’exception du chantier maritime, le bâtiment de l’usine l’Hoir est à l’abandon depuis un bon moment. Deux groupes ont présentement des projets pour ce bâtiment qui borde le fleuve.
Un parc
Le Groupe d’initiatives et de recherche appliquées au milieu (GIRAM) propose d’y aménager un parc, comparable à celui de l’église de Sainte-Foy. Comme le mentionne Gaston Cadrin, président du GIRAM, il n’y a pas d’utilisation concrète pour l’usine présentement. Si la rénovation du bâtiment se révélait astronomiques, le GIRAM propose donc de conserver l’enveloppe et les vestiges de la bâtisse et de les intégrer à un parc. Le GIRAM fait présentement tous les efforts possibles avec la Commission de la capitale nationale pour préserver le site de l’usine l’Hoir. « Le site doit devenir public selon nous, car sinon le projet de condos proposé étoufferait la maison Louis-Fréchette. Les deux morceaux doivent être traîtés ensemble a affirmé M. Cadrin au Journal de Lévis.
Un centre d’arts
Le groupe culturel Blizz’Art pour sa part aimerait transformer l’usine l’Hoir en centre d’arts. Selon la présidente du groupe, madame Andrée Laliberté, « il serait dommage que cette usine qui est un bijou architectural soit démolie ou que son architecture change. La bâtisse dégringole et c’est une grande préoccupation pour nous » a-t-elle confié. La présidente de Blizz’Art est consciente que l’argent est rare pour ce type de projet mais affirme que son groupe bénéficie du support moral de la Ville de Lévis. Plusieurs organismes ont été consultés et certains ont même donné un appui financier pour faire une étude d’opportunité. « Les gens commencent même è venir vers nous. C’est très encourageant », a lancé M. Laliberté au Journal de Lévis.