Article de Mathieu Galarneau. Le Peuple Lévis.
La Ville de Lévis débutera cet automne des travaux de réfection de la rue Dorimène-Desjardins qui permettront à nouveau la circulation dans les deux directions, entre Wolfe et la Terrasse de Lévis.
La première phase des travaux s’amorcera en septembre. Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, explique que le coût de l’opération est relié à la complexité de l’ouvrage à effectuer, qui inclut la pose de nouvelles conduites de différents diamètres, dont une de plus de 1,3 mètre (4 pieds et demi), dans un espace somme toute étroit.
M. Lehouillier souhaitait que les travaux commencent le plus rapidement possible, permettant l’ouverture de la rue dans les deux directions au même moment où l’aménagement du secteur de la traverse se terminera.
Le maire souhaite que les travaux soient mieux planifiés dans le programme triennal d’immobilisation. « Ici, on a un des pires exemples d’intervention qu’on est obligé de faire à la dernière minute. Ce n’est pas normal parce que c’est une collectrice municipale. On investit 30 M$ dans le secteur de la traverse, et quand on vient pour monter, on tombe sur une rue étroite avec des blocs de béton. Ça amène les gens à utiliser les rues secondaires du Vieux-Lévis, qui ne sont pas faites pour ça », a exposé M. Lehouillier.
La deuxième phase des travaux, qui démarrera en mai 2015, partira du coin de la Terrasse de Lévis jusqu’à la rue Saint-Georges, et inclura la réfection de la rue Saint-Louis entre la côte du Passage et la rue Saint-Antoine, qui est « passablement délabrée », selon les mots choisis du maire. « Si vous vous promenez sur la rue Saint-Louis, je vais vous dire une affaire, vous avez besoin d’avoir une bonne suspension. Tu es commerçant, et tu vois ça chaque matin avant d’aller travailler, c’est décourageant. L’image d’une ville, ça passe par ce qu’on voit en arrivant », a jugé M. Lehouillier.
Bien que les travaux sont annoncés, la Ville n’a pas encore eu la confirmation de l’implication de l’un ou des deux paliers de gouvernement. « Les pourparlers sont bons », a assuré le maire, qui serait heureux d’un partage 50-50 avec Québec, bien qu’il souhaiterait obtenir la participation du fédéral.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication sur ce blogue.