Article de Érick Deschênes. Le Journal de Lévis.
Selon ce qu’a dévoilé le FM93, le gouvernement provincial privilégierait un nouveau tracé pour le projet de troisième lien routier interrives entre Lévis et Québec. Plutôt que de passer près de l’île d’Orléans, l’infrastructure désirée par plusieurs dans la région relierait l’autoroute 20, à la hauteur de la route Monseigneur-Bourget à Lauzon, à l’autoroute Laurentienne, près du Stade Canac à Québec.
Le tunnel aurait une longueur de neuf kilomètres. Le principal avantage de ce tracé serait qu’il permettrait de relier les deux centres-ville.
Ce scénario réserverait une place importante au transport en commun. Une ligne de trambus, qui disposerait d’une voie réservée propre que les automobilistes ne verrait même pas, relierait Lévis au futur tramway de Québec.
Les usagers du trambus pourraient sortir à de nombreux endroits le long du tunnel comme dans un métro, notamment au pôle Desjardins ou au quai Paquet ainsi qu’à divers endroits à Québec. Selon le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, un stationnement incitatif serait érigé près de la sortie du tunnel près de la route Monseigneur-Bourget.
Pour leur part, les automobilistes, qui pourraient emprunter deux voies propres dans chaque direction, ne pourraient sortir du tunnel qu’à la hauteur de la route Monseigneur-Bourget ou du stade Canac.
Le maire « tout sourire »
Invité par le Journal à commenter le nouveau tracé, Gilles Lehouillier était dithyrambique lors d’une entrevue téléphonique accordée en fin d’après-midi, mercredi.« C’est un moment phare de ma carrière. Je n’oublierai jamais ma rencontre avec M. Bonnardel (François, le ministre des Transports du Québec), hier après-midi, où il m’a présenté le tracé privilégié. C’est un projet emballant. Chacun des centres-ville sera relié. On aura enfin notre bypass et on aura une interconnexion entre notre réseau de transport en commun et le futur réseau de transport structurant de Québec. On règle ainsi deux gros problèmes. Ce projet permettra de régler nos problèmes de congestion, améliorera la fluidité sur les routes et assurera la vitalité économique de nos deux villes. C’est assez extraordinaire », a partagé le maire de Lévis.
Le premier citoyen de la ville estime toutefois qu’un pôle d’interconnexion entre le réseau de transport en commun de Lévis et le futur tramway de Québec est toujours nécessaire dans l’ouest, malgré l’interconnexion des deux réseaux dans l’est rendue possible par le nouveau tracé qui serait privilégié. Ce pôle aurait toutefois une envergure moindre que celle envisagée dans le passé, affirme Gilles Lehouillier.
Le maire de Lévis a partagé son espoir que son homologue de Québec, Régis Labeaume, soit autant emballé que lui par le nouveau tracé. « Je souhaite qu’il soit tout sourire comme moi », a conclu M. Lehouillier. D’ailleurs, un peu plus tard mercredi après-midi, M. Labeaume a aussi partagé son enthousiasme face au nouveau tracé lors d’un point de presse
Et pour le pôle sud, si on déplaçait cette sortie 2 km plus à l’ouest de l’autre côté de la 20 à l’intersection avec Kennedy, ce serait gagnant à plusieurs niveaux.
D’abord parce que l’échangeur Kennedy est sur le bord d’être complètement reconfiguré. On pourrait en profiter pour y inclure ce projet.
Ensuite parce qu’à cet endroit on est au carrefour de deux grands axes routiers (20-173). De son côté Est, il n’y a pas de construction hormis Vitrerie Lévis et Mc Donald. Il serait intéressant d’y installer un immense stationnement incitatif d’ou partirait les trambus électriques. Cette proximité des axes permet un accès plus rapide et direct autant par l’ouest que par le sud.
Autre avantage, c’est qu’en étant plus près du centre ville de Lévis, le volume potentiel d’utilisateur est plus important et on relie réellement centre-ville à centre ville. Kennedy est la porte d’entrée de Lévis.
Enfin, si je situe le terminus au sud de la 20 c’est que d’une part, il n’y a pas d’expropriation à prévoir (ou si peu) tout en créant une nouvelle station stratégique au coeur de Lévis. Ainsi, en plus des stations quai Paquet et Desjardins, on verrait apparaître la station Miscéo/UQAR/Centre des congrès, le nouveau centre ville de Lévis.
Je trouve honnêtement que c’est plus stratégique de le faire de cette façon car les étudiants qui veulent étudier à l’UQAR pourraient le faire sans automobile et ce, même en vivant à Québec. Idem pour les personnes qui voudraient venir au centre des congrès, ils pourraient le faire sans prendre leur automobile.
Quand on prend le temps d’y réfléchir et de regarder comment le développement économique pourrait s’organiser, il devient très logique de déplacer de deux kilomètres le pôle Lévis et d’en faire une réelle plaque tournante.
Votre avis?
J’aime bien ta proposition.principalement pour ce qui est de la sortie à Kennedy pour y faire un immense espace de stationnement.
On parle beaucoup de la sortie côté nord de ces temps ci mais du côté sud, si on déplaçait cette sortie 2 km plus à l’ouest, de l’autre côté de la 20 à l’intersection avec Kennedy, ce serait gagnant à plusieurs niveaux.
D’abord parce que l’échangeur Kennedy est sur le bord d’être complètement reconfiguré. On pourrait en profiter pour y inclure ce projet.
Ensuite parce qu’à cet endroit on est au carrefour de deux grand axes routiers (20-173). De son côté Est, il n’y a pas de construction hormis Vitrerie Lévis et Mc Donald. Il serait intéressant d’y installer un immense stationnement incitatif d’ou partirait les trambus électriques. Cette proximité des axes permet un accès plus rapide et direct autant par l’ouest que par le sud.
Autre avantage, c’est qu’en étant plus près du centre ville de Lévis, le volume potentiel d’utilisateur est plus important et on relie réellement centre-ville à centre ville. Kennedy est la porte d’entrée de Lévis.
Enfin, si je situe le terminus au sud de la 20 c’est que d’une part, il n’y a pas d’expropriation à prévoir (ou si peu) tout en créant une nouvelle station stratégique au coeur de Lévis. Ainsi, en plus des stations quai Paquet et Desjardins, on verrait apparaître la station Miscéo/UQAR/Centre des congrès, le nouveau centre ville de Lévis.
Je trouve honnêtement que c’est plus stratégique de le faire de cette façon car les étudiants qui veulent étudier à l’UQAR pourraient le faire sans automobile et ce, même en vivant à Québec. Idem pour les personnes qui voudraient venir au centre des congrès, ils pourraient le faire sans prendre leur automobile.
Quand on prend le temps d’y réfléchir et de regarder comment le développement économique pourrait s’organiser, il devient très logique de déplacer de deux kilomètres le pôle Lévis et d’en faire une réelle plaque tournante.