Deux projets immobiliers à l’Est de Lévis mieux acceptés

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

Deux projets immobiliers dans l’est du territoire de Lévis faisaient l’objet de séances publiques de consultation au conseil d’arrondissement Desjardins mercredi dernier. Les projets du golf de l’étang et de l’îlot Saint-Louis ont fait l’objet de commentaires de la part des citoyens. C’est toutefois le projet Espace Saint-Louis qui a suscité le plus grand nombre d’interventions.

Le projet de développement résidentiel du golf de l’étang qui sera réalisé sur le site du terrain de golf du même nom dans le secteur Lauzon et dont le promoteur a fait l’acquisition l’été dernier est très bien accepté dans l’ensemble.

Les préoccupations des occupants des terrains limitrophes portaient notamment la pollution lumineuse que pourrait engendrer la construction d’un grand nombre de propriétés sur ce site ainsi que sur la présence de nombreux pins blancs de grande dimension, dont les aiguilles ont des effets nuisibles sur les toitures et les systèmes de filtration des piscines.

D’autre part, le projet de l’îlot Saint-Louis s’avère plus sensible compte tenu de l’ampleur des bâtiments qui seront érigés dans le vaste espace vide où se situe seulement le CLSC Desjardins qui sera délocalisé vers l’Hôtel-Dieu de Lévis en 2012.

Trop imposant
L’immeuble le plus imposant sera situé en bordure de la rue Saint-Louis et comptera sept étages. Certains considèrent que le gabarit de ce bâtiment est trop imposant par rapport aux immeubles existants dans le secteur. Gaston Cadrin est intervenu pour redire que ce type de bâtiment ne cadre pas dans le secteur du Vieux-Lévis, qu’il souhaite voir reconnu comme arrondissement historique par le ministère de la Culture.

D’autres résidants ont fait connaître leurs réserves, mais les interventions en accord avec le projet, considéré comme structurant et nécessaire à la relance du Vieux-Lévis, étaient plus nombreuses et ont même suscité des applaudissements. Plusieurs ne peuvent plus supporter ce qu’ils appellent « le trou » qu’il faut combler une fois pour tout.

Plusieurs souhaitent néanmoins que le promoteur revoie la volumétrie du bâtiment et son apparence par rapport aux immeubles avoisinants, dont celui du CLSC, ancienne Halle Notre-Dame au 19e siècle. La résidante du secteur et architecte, Anne Carrier, a dit souhaiter que ce projet soit exemplaire, compte tenu des autres trous qu’il y aura à combler dans le secteur.

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