Article de Marie-Christine Patry. Le Journal de Lévis.
Trouver un peu de noirceur observer les étoiles n’est pas chose facile à Lévis, mais il existe un coin, où quelques membres du club d’astronomie Mars se sont d’ailleurs réunis dernièrement, pour contempler un ciel d’hiver.
à l’intersection de la Route Mgr Bourget et du chemin des Sables, les lumières de la ville deviennent très peu visibles et il est alors possible de bien distinguer les étoiles et les planètes. Le Journal de Lévis a eu l’occasion de participer à l’une de ces activités. Plusieurs constellations ont été identifiées, dont Orion, que l’on peut voir apparaître l’hiver vers 22h et une nébuleuse dans sa ceinture. « Probablement le plus bel objet du ciel qu’on peut observer », a qualifié un des membres du club Mars.
Bien sûr, la Grande Ourse a été repérée, qui permet ensuite de facilement trouver l’étoile Polaire. Aussi les Pléiades, un amas d’étoiles très jeune et les principales constellations d’hiver, soit celles du Gémeaux et du Taureau ont été observés.
Malheureusement, comme il y avait un petit problème avec le télescope ce soir-là, il n’a pas été possible de tout voir. Jupiter et ses quatre lunes a quand même pu être observé aux jumelles, mais lors d’un exposé sur le ciel du mois le 17 novembre dernier à l’UQAR, force a été de constater que l’on a manqué plusieurs éléments. Il y a d’abord Uranus, qui est à la « limite de la visibilité à l’oeil nu » et également Saturne, qu’il est possible d’apercevoir vers 4 ou 5 h le matin. Par ailleurs, à cette époque de l’année, ses anneaux seraient bien visibles. Il y aurait également Vénus que l’on peut voir juste avant le lever du soleil, une planète brillante comme Jupiter.
Dans les constellations de la vierge et du lion, il semble qu’il soit aussi possible de voir une multitude de galaxies au télescope. Pour un aperçu de tout ce qui peut être observé à cette époque de l’année, il est possible de visiter le site Internet www.stellarium.org/fr.