Article de Valérie Maltais. Le Journal de Lévis.
Le député des Chutes-de-la-Chaudière Marc Picard a uni sa voix à celles des dirigeants de Société de transport de Lévis, alors qu’il a affirmé vouloir déposer un troisième projet de loi en févier, afin que la Ville de Lévis récupère l’intégralité des contributions au transport en commun déboursées par les Lévisiens au paiement de leurs immatriculations.
« J’en ai déposé un en 2004 et un autre en 2009. J’en dépose un troisième et j’espère que ça va régler la situation de façon définitive. Il faut avancer dans ce dossier avec du gros bon sens. Pour moi, c’est un non-sens que la moitié du 30 $ payé par les automobilistes de Lévis soit perçu par le transport en commun de Québec », a-t-il martelé.
Selon le député caquiste, qui a été membre du conseil d’administration de la STLévis en 2002 et 2003, c’est un projet de loi qui peut s’adopter en une semaine. « Il faut s’assurer que l’argent reste à Lévis, a répété M. Picard, envoyant une pointe à son homologue libérale et ministre responsable de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien. C’est drôle, je n’ai pas encore entendu Mme Vien défendre les citoyens de Pintendre, qui paient pourtant leur immatriculation à Lévis. Mais, si ça continue comme ça, on devrait pouvoir régler tout ça nous-mêmes, puisque notre chef (à la CAQ) François Legault a déjà donné son aval dans le dossier. »
Le gouvernement répond
Le cabinet de Dominique Vien a réagi à la sortie du député, certifiant que la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches était active dans le dossier des transports. De « multiples rencontres » ont eu lieu entre la députée et le maire de Lévis Gilles Lehouillier, notamment la semaine dernière, en compagnie de la ministre déléguée aux Transports Véronyque Tremblay. Une rencontre avec son chef de cabinet et André Fortin, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, a suivi moins d’une semaine plus tard. « On agit dans le dossier de manière responsable », a affirmé l’attaché de presse de Mme Vien, Florent Tanlet.