Article de Stéphanie Martin. Le Journal de Québec.
Les travaux de restauration et de peinture du pont de Québec débutent en 1999, avec, pour objectif, de terminer à temps pour le 400e anniversaire de la Ville, en 2008. Le coût est alors estimé à 60 millions $. Trois partenaires se partagent la facture : le Canadien National (CN) paie 36 M$, le Québec 18 M$ et Ottawa 6 M$. Mais en cours de route, l’ampleur des travaux fait bondir la facture. Si bien qu’en 2003, on se retrouve avec un chantier estimé à 100 M$, puis à 120 M$ en 2004. Le CN refuse d’investir davantage, et bientôt, le dossier s’enlise. Rien n’est fait pendant des mois et les derniers échafaudages sont retirés en 2007, alors que seulement le tiers de la structure a été repeint. Le gouvernement du Canada demande à la Cour supérieure d’ordonner au CN de terminer les travaux, mais le tribunal statue que la compagnie de chemin de fer n’y est pas tenue. Le dossier traîne en longueur depuis. Voici donc les forces en présence.
Les gouvernements et les villes de Québec et Lévis
En 2014, les maires des villes de Québec et Lévis, Régis Labeaume et Gilles Lehouillier, ont entrepris une croisade pour faire repeindre le pont. Ils ont attaqué de front le CN à plusieurs reprises, allant même jusqu’à s’adresser aux principaux actionnaires de la compagnie pour les sensibiliser à la cause de la structure rouillée.
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