Article de Vincent Breton. Le Peuple Lévis.
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, exhorte le ministère des Transports de transformer la route 116, dans le secteur Saint-Nicolas, en boulevard urbain.
« C’est une route rurale en milieu urbain. On demande l’intervention du ministère parce que cette route-là ne correspond pas aux normes d’un boulevard urbain. Elle est devenue excessivement dangereuse », a martelé M. Lehouillier en point de presse quelques minutes avant le dernier conseil municipal.
« Il y a eu 149 accidents depuis 2012 sur la 116, surtout aux intersections du chemin Olivier, de la rue Plante et de la rue Jérôme-Demers. » Gilles Lehouillier, maire de Lévis.
Ce dernier a notamment rappelé qu’il n’y a presque pas de passages pour piétons ni de feux de circulation. Or, de nombreuses unités d’habitation et même une école ont poussées le long du chemin des Rivières au fil des ans, ce qui a augmenté la densité de la population. Plusieurs personnes doivent donc traverser les quatre voies publiques « à leurs risques et péril », de commenter le maire.
Il faut savoir que cette voie de circulation appartient au gouvernement du Québec. La Ville de Lévis n’a donc pas la juridiction pour y faire des travaux. C’est pour cette raison que le conseil municipal a déposé une résolution demandant au MTQ d’agir. Gilles Lehouillier espère que les travaux seront complétés d’ici les trois prochaines années.
Mobilité durable
La Ville veut aussi que le ministère des Transports régularise la route 116 pour aller de l’avant avec son plan de mobilité. Tant que le chemin ne sera pas sécurisé, il est impossible d’avancer dans ce projet de transport en commun.Comme le concept présenté par les élus mise sur des voies réservées, le maire Lehouillier a pressé le MTQ de mettre ses propres infrastructures à niveau. « Même les voies réservées [réalisées par le ministère] ne sont pas conformes aux normes », a mentionné le premier magistrat.
Par ailleurs, le conseil municipal, qui a déposé son rapport préliminaire sur son plan de mobilité, a demandé au gouvernement une aide financière pour mener son étude de faisabilité. « On est précis. On sait où on s’en va. Maintenant, on aimerait faire une étude pour pouvoir aller consulter nos citoyens », a présenté le maire. Dépendamment de la subvention pour laquelle la Ville de classerait, entre 75% et 90% de la facture de cette étude pourrait être financé.