Article de Vincent Breton. Le Peuple Lévis.
À compter de l’an prochain, la portion lévisienne du Marathon SSQ sera exclue du parcours, qui se concentrera uniquement dans les quartiers de Québec.
La Corporation Événements Course de Québec et son producteur Gestev ont fait cette annonce cette semaine en point de presse. «En ce 20e anniversaire, nous célébrons une dernière fois le superbe parcours qui a fait traverser des milliers de coureurs d’une rive à l’autre du fleuve depuis 1998 et l’an 2018 sera le début d’une nouvelle et belle aventure 100% Québec», a souligné Chantal Lachance, vice-présidente marketing et opérations chez Gestev.
« Qui sait? Un jour peut-être, nous aurons notre propre marathon!» Gilles Lehouillier, maire de Lévis
Cette dernière a fait savoir que de nombreux coureurs ont exprimé la volonté de partir et d’arriver relativement au même endroit. C’est en partie ce qui a motivé les organisateurs à produire leur évènement uniquement sur la Rive-Nord. Le but des organisateurs du Marathon est de créer un événement de destination à Québec, à l’instar de San Francisco, en Californie.
Cela marque donc la fin d’une époque pour Lévis, qui a vu tous les départs des 20 dernières années se tenir sur son sol. Ce sont des milliers de coureurs qui sont passés, au fil des ans, devant le Centre des congrès et d’expositions de Lévis et le long du fleuve par le Parcours des Anses.
Pour pallier ce changement, Gestev a aussi annoncé que le Demi-marathon Oasis de Lévis sera amélioré. Cette épreuve est notamment un rendez-vous pour les athlètes qui veulent se démarquer sur la scène internationale. Quelque 3000 athlètes y participent chaque année.
Pincement au cœur
Même s’il comprend qu’il s’agit essentiellement d’une décision d’affaires, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier avoue qu’il a eu un léger pincement au cœur en apprenant l’abandon de la portion lévisienne du Marathon SSQ.«Le marathon des deux rives exigeait une double organisation, une sur chaque rive. C’est une décision d’affaires et on la respecte. Mais après 20 ans, c’est quand même une belle symbolique qui disparaît. Ça m’a fait un petit pincement, je ne le cache pas, mais il faut évoluer», a réagi le maire.