Article de Marie-Christine Patry. Le Journal de Lévis.
Le plan directeur d’aménagement et de gestion du Parc régional de la Pointe de La Martinière, présenté en consulation publique le 16 septembre dernier, est maintenant approuvé.
La version finale du document est donc complétée. Le document de 72 pages en plus des annexes y tient compte des commentaires émis lors des consultations publiques tenues au Centre de plein air de Lévis. Par exemple, selon les préoccupations des citoyens, les sentiers qui risquent d’entraîner des conflits avec les résidents à proximité seront déplacés, dont ceux qui arrivent et partent de la vieille grange du côté nord du bâtiment et ceux qui longent les limites des propriétés privées entre l’accueil principal et les accès accessoires le long de la rue Saint-Joseph.
Inspiré de la proposition d’un citoyen, le plan directeur prévoit un belvédère d’observation du panorama visuel de l’estuaire à l’entrée principale, en plus du bâtiment d’accueil, des services sanitaires, des locaux pour le personnel, d’une salle d’interprétation et d’un stationnement pouvant accueillir jusqu’à 80 véhicules.
Tel qu’il avait été indiqué dans la présentation du 16 septembre, l’entrée sera située le long de la rue Saint-Joseph, près de l’intersection avec la route 132. Deux autres entrées secondaires se retrouveront à l’extrémité ouest du Parc, au bout de la rue des érables, et la deuxième, à l’est, disposée le long de la rue Rue de La Martinière, près du ruisseau Lallemand. Trois entrées accessoires sont également prévues.
Comme des citoyens avaient fait savoir leurs inquiétudes quant à la sécurité du secteur, il est prévu que les stationnements de ces entrées soient fermés entre le coucher du soleil et l’ouverture le matin. Des barrières seront installées. également, une signalisation permettant d’identifier clairement les limites du parc, l’horaire d’ouverture de même que les activités autorisées et interdites sera implantée. Certaines interrogations n’ont toutefois pas de réponse dans le plan directeur, comme le moyen par lequel les résidents du parc auront accès à leur propriété. Auront-ils besoin d’une vignette? Ils sont cependant assez loin de cette problématique puisque l’aménagement du parc s’étendra sur dix ans et que les entrées et les voies de circulation ne devraient pas se faire avant trois ans. En fait, le plan prévoit jusqu’à un maximum de six ans pour mettre en plan la voie d’accès motorisé, qui fait partie du premier volet des aménagements.
à faire au Parc de la Pointe de La Martinière
Outre les entrées principales et secondaires qui pourraient offrir une programmation d’activités en accord avec leur fonction d’accueil, les aires d’activités comprendraient :
– Le réseau des sentiers pédestres et cyclables, qui se transformerait l’hiver pour la raquette, le ski de fond et la randonnée pédestre
hivernale
– Les aires de repos et de pique-nique près du littoral à proximité de la plage et sur l’ancien site de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Bon Conseil
– Le circuit de haltes d’observation panoramique et aviaire le long de la ligne de crête et au centre du Parc
– Les aires vouées à l’agriculture et au « bocage » paysager
– Une halte utilitaire et culturelle à la vieille grange réaffectée le long du ruisseau Lallemand
– Le Fort d’en haut.