Article de Louis-Phillipe Samson. Le Journal de Lévis.
C’est le 19 juillet que la passerelle Harlaka, reliant les réseaux cyclables de Lévis et Bellechasse, a été inaugurée par le maire Gilles Lehouillier et la ministre responsable de Chaudière-Appalaches et député de Bellechasse, Dominique Viens. Déjà, on considère la passerelle comme un moyen d’établir des liens importants entre Lévis et Bellechasse.
Réalisée au coût de 3,5 millions $, dont près de 50 % provenant du gouvernement québécois, la passerelle était un projet qui était très attendu autant dans Bellechasse que Lévis. « Nous avons reçu plusieurs messages positifs de citoyens sur la passerelle depuis l’annonce du projet, signale le maire. Même des gens de l’est du Québec nous en ont parlé. »
Prévue pour la mi-juin, l’inauguration aura été retardée d’un peu plus de trois semaines. Ce qui s’explique par la grève de la construction au début du mois de juin et surtout la météo capricieuse, comme l’a souligné le premier magistrat de Lévis. « On ne considère pas que c’est un retard significatif dans ce cas-ci, on savait qu’il pourrait y avoir quelques semaines de différence », ajoute M. Lehouillier.
Longue de 90 mètres, la passerelle permet dorénavant de relier ensemble plusieurs secteurs de Lévis, à l’aide d’un réseau cyclable exclusif, aux « 74 km de pur bonheur », comme le qualifie la ministre Viens, du réseau cyclable de Bellechasse.
« C’est une infrastructure qui nous reliera de plus en plus loin, affirme la politicienne. C’est un équipement sécuritaire qui donnera des retombées économiques importantes à Lévis et Bellechasse. » Question de marquer le nouveau lien, une enseigne « Lévis-Bellechasse », accompagnée d’un cycliste, a été installée de chaque côté.
Questionné sur le fait qu’il n’y a pas de corridor réservé aux piétons, le maire Lehouillier a répondu que la passerelle leur sera tout aussi sécuritaire. « La piste est large de quatre mètres. On voit habituellement des trois mètres, mais, avec quatre, on s’assure qu’il aura amplement d’espace pour que tout le monde puisse passer », ajoute M. Lehouillier.
Également, deux kilomètres de piste cyclable et des talus d’approche ont été construits en lien avec le projet. Les remblais d’approche de la passerelle ont nécessité pas moins de 27 500 mètres cubes, soit 3 000 voyages de camions, de terre provenant de chantiers en cours à Lévis.
Des motoneiges dès cet hiver ?
On a construit le pont afin qu’il réponde aux normes du MTQ pour la circulation des motoneiges. Cependant, leur passage pourrait devoir attendre à l’hiver 2018-19. En effet, plusieurs options sont encore à l’étude. Le maire entend rencontrer dès le mois d’août les clubs de motoneige de Chaudière-Appalaches afin de connaître leurs besoins.On ouvre même la porte à un projet 100 % privé s’il le faut. « On regarde si on ne pourrait pas construire un stationnement incitatif à proximité ou encore un chalet pour les motoneigistes, commente le maire. C’est un dossier qu’on espère régler le plus tôt possible. »